Le Premier ministre annonce qu'il recevra "d'ici la fin de semaine" les représentants des collectivités inquiètes de la baisse du nombre de contrats aidés. "On fera en sorte que l'utilisation des contrats aidés dans l'éducation nationale et les outre-mer soit préservée", ajoute Edouard Philippe.
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Le gouvernement recevra "d'ici la fin de la semaine" les représentants des collectivités territoriales, inquiètes de la baisse du nombre de contrats aidés à l'approche de la rentrée, a annoncé mercredi 30 août, Edouard Philippe.
"Attentif à la demande des collectivités territoriales à l'approche de la rentrée scolaire, le Premier Ministre a demandé à Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, de recevoir d'ici la fin de la semaine les associations nationales représentatives des collectivités territoriales", a annoncé Matignon dans un communiqué.
De leur côté, dans un courrier adressé au nouveau préfet de Guyane, les maires du département ont eux menacé de différer la rentrée s'ils n'obtiennent pas "assurances et garanties" sur les contrats aidés. En Guadeloupe, dans un communiqué, trois députés ont eux dénoncé "un flou du gouvernement" sur les contraits aidés dans le département.
Interrogé jeudi sur BFMTV/RMC, Edouard Philippe avait réévalué à 320.000 le nombre de contrats aidés pour 2017, contre 459.000 en 2016.
"Mon objectif n'est pas de dire -les contrats aidés, c'est mal-". Pour les personnes concernées, c'est "momentanément utile", et pour les collectivités, c'est un gain de coût. "Mais à la fin de la fin", "c'est une politique publique qui ne produit pas de bons résultats pour le retour à l'emploi", et s'avère "très onéreuse", a-t-il argumenté. En 2018, "il y aura encore des contrats aidés" mais "il y en aura moins que ce qui existe aujourd'hui", a-t-il martelé.
"On fera en sorte que l'utilisation des contrats aidés dans l'éducation nationale et les outre-mer soit préservée", a cependant nuancé le Premier ministre.
"Attentif à la demande des collectivités territoriales à l'approche de la rentrée scolaire, le Premier Ministre a demandé à Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, de recevoir d'ici la fin de la semaine les associations nationales représentatives des collectivités territoriales", a annoncé Matignon dans un communiqué.
Les Outre-mer
Des élus locaux, en métropole comme en outremer, mais également des membres d'associations et de l'opposition, se sont ouvertement inquiétés au cours de l'été de la baisse du nombre de contrats aidés décidée par le gouvernement, alors que ces emplois sont particulièrement utilisés par les municipalités pour préparer la rentrée scolaire. Certaines d'entre elles, notamment sur l'île de La Réunion, ont fait le choix de reporter momentanément la rentrée scolaire.De leur côté, dans un courrier adressé au nouveau préfet de Guyane, les maires du département ont eux menacé de différer la rentrée s'ils n'obtiennent pas "assurances et garanties" sur les contrats aidés. En Guadeloupe, dans un communiqué, trois députés ont eux dénoncé "un flou du gouvernement" sur les contraits aidés dans le département.
Nombre de contrats réévalué
"Le gouvernement aidera les collectivités à mobiliser d'autres dispositifs d'accès à l'emploi, notamment en développant le recrutement de jeunes sous statut d'apprenti en collectivité", a également assuré le Premier ministre.Interrogé jeudi sur BFMTV/RMC, Edouard Philippe avait réévalué à 320.000 le nombre de contrats aidés pour 2017, contre 459.000 en 2016.
"Mon objectif n'est pas de dire -les contrats aidés, c'est mal-". Pour les personnes concernées, c'est "momentanément utile", et pour les collectivités, c'est un gain de coût. "Mais à la fin de la fin", "c'est une politique publique qui ne produit pas de bons résultats pour le retour à l'emploi", et s'avère "très onéreuse", a-t-il argumenté. En 2018, "il y aura encore des contrats aidés" mais "il y en aura moins que ce qui existe aujourd'hui", a-t-il martelé.
"On fera en sorte que l'utilisation des contrats aidés dans l'éducation nationale et les outre-mer soit préservée", a cependant nuancé le Premier ministre.