Nouvelle-Calédonie : le nickel reprend son souffle et finit la semaine en légère hausse

Les exportations industrielles de la Chine ont reculé de 1,8 % en avril. Elles ont trébuché après leur spectaculaire rebond du mois précédent, tandis que les importations de matières premières continuaient de baisser, suggérant une demande intérieure maussade, notamment pour les métaux industriels. Une soudaine éclaircie est intervenue vendredi. De nouvelles statistiques industrielles américaines nettement meilleures que prévues, et le rebond du pétrole au plus haut de six mois, ont atténué les données économiques venues de Chine.

Dollar et nickel

Le cours du nickel est resté sous le seuil des 9 000 dollars la tonne à mesure que le billet vert se renforçait et pesait sur les prix à la bourse des métaux de Londres. Un dollar fort est défavorable aux cours des métaux, car les échanges au LME sont libellés en monnaie américaine. Ils deviennent donc plus coûteux.

Possible rebond

Ce glissement en pente douce du nickel ne s’est pas opéré brutalement, mais sous forme de petites corrections qui ont supprimé une partie de l’écume spéculative qui s’était produite il y a deux semaines. Plusieurs analystes ont émis l’opinion que cette semaine d’échanges peu importants pour le nickel, mais de prises de bénéfice, pourrait aussi préparer un rebond du métal. Le trader Triland Metals souligne que « les stocks de nickel ont baissé de 1 674 tonnes à 412 344 tonnes ».

Vendredi soir à Paris

Le nickel valait 8 680 dollars la tonne ce vendredi soir, contre 9.025 dollars la semaine dernière. L’action boursière du groupe Eramet préservait les 28 euros. Le leader mondial du ferronickel est sensible au cours du métal produit par sa filiale SLN en Nouvelle-Calédonie. Eramet reculait de 1,02 % à la clôture de la bourse de Paris.