A Maré la recherche du petit enfant continue

Medu, encadrée par le littoral rocheux, la forêt et la tribu de Eni.
Dans le Sud de Maré, habitants et gendarmes continueront mercredi de rechercher activement le petit garçon de deux ans disparu depuis samedi à la tribu de Medu. Ce mardi matin, des plongeurs de la gendarmerie ont recommencé à explorer la baie de Wabao.
[MISE A JOUR DE MARDI APRES-MIDI]

Aujourd'hui, mardi 15 août, les plongeurs de la brigade nautique ont recommencé à explorer la baie de Wabao, depuis l'endroit où le chien de l'équipe cynophile a marqué un arrêt, lundi : la rampe de mise à l'eau voisine, laissant craindre une noyade accidentelle. Les recherches se sont également poursuivies à terre, avec l'aide de la population. 

«On s'est rendu compte qu'un bébé manquait»

La tribu de Medu, située sur le littoral Sud de Maré, vivait à l'heure des vacances et des mariages quand un enfant de deux ans a été porté disparu, le 12 août. Sa famille s'est rendu compte que le petit garçon manquait à l'appel «samedi, vers à peu près huit heures», relate Joseph Warékaïcane. Son récit a été recueilli lundi par Thérèse Waïa.

Une rampe de mise à l'eau

A une centaine de mètres de là où se trouvaient les enfants, il y a cette rampe qui permet de glisser les bateaux à la mer, dans une eau qui devient vite profonde. Des habitants ont rapidement plongé pour explorer le lagon, tout comme ils ont fouillé les alentours. La gendarmerie, alertée samedi vers 11 heures, a lancé des recherches sur terre, en mer et depuis les airs.
La rampe de mise à l'eau proche de la tribu de Medu.

Terre, mer et airs

Des plongeurs de la brigade nautique de Nouméa ont exploré longuement la baie de Wabao. De nombreux survols en hélicoptère ont eu lieu. Lundi, l'un d'eux a amené le renfort d'une équipe cynophile de Koné. Des équipes à pied et des embarcations continuaient également à passer le secteur, et le plan d'eau, au peigne fin. Résumé dans ce reportage réalisé par Sylvie Hmeun lundi 14 août.
©nouvellecaledonie

«On a rien compris»

Ces recherches dépassent le district de Medu et mobilisent beaucoup de Si Nengone, notamment de Medu, Wabao, Eni et Cengeïte. «On a cherché dans les trous, dans les grottes... On a été au plus profond des lieux», décrivait lundi Joseph Warékaïcane. Même la grotte de Pethoen a été explorée. «Ça touche tout le monde. Là, on a rien compris. Disparaître en plein jour comme ça...», ajoutait le grand-père en confiant se raccrocher aux croyances pour garder l'espoir.