Le propriétaire d'un Solex de Gironde verbalisé pour un excès de vitesse... En Guyane

Solex (image d'illustration)
Alors qu'il dormait tranquillement chez lui en Gironde, son Solex était flashé... A Saint-Laurent-du-Maroni. Une erreur administrative ubuesque. 
C'est le journal Sud-Ouest qui raconte la mésaventure survenue à un habitant du bassin d'Arcachon, en Gironde. Le 22 février à 00h30, son Solex (pour les plus jeunes, le Solex est l'ancètre de la mobylette, un deux-roues antique, avec un moteur placé sur le guidon) a été flashé à 61 km/h (au lieu des 50 km/h règlementaires) à Saint-Laurent-du-Maroni, dans l'ouest de la Guyane. 

Un Solex vendu

Le propriétaire avait cédé gratuitement quelques temps auparavant son Solex à un collectionneur et avait égaré le certificat de cession. Le nouvel acquéreur, habitant également la Gironde, avait également perdu le document administratif. Au regard de la loi, l'ancien propriétaire était donc le responsable de l'infraction, redevable d'une amende allant de 90 à 135 €.

Erreur de plaque 

Conseillé par un avocat, l'ex-propriétaire du Solex a demandé à voir la photo constatant l'infraction. En fait de Solex, la photo montre un scooter "conduit par un Guyanais", dixit Sud-Ouest. C'est une erreur de plaque minéralogique qui a entrainé une confusion entre le scooter guyanais et le Solex girondin. L'affaire a donc été classée sans suite, d'autant qu'un Solex roulant à 61 km/h, c'est comme "une fourmi traînant un char plein de pingouins et de canards, ça n'existe pas".

Comme l'explique un site web dédié aux collectionneurs de Solex, "Dépassant allègrement les 30 km/h en descente pour flirter avec les 32 km/h, il est probable que certains vélos vous dépassent avec un orgueil démesuré. Qu'importe, laissez-les faire, ils sont pressés, pas vous".