Selon l'agence de presse comorienne HZK-Presse, l'ambassadeur de l'Iran aux Comores a affirmé le soutien de la république islamique d'Iran au retour de Mayotte dans le giron comorien.
C'est un soutien qui peut faire parler de lui. L'Iran veut revoir Mayotte comorienne et soutient la république des Comores dans sa démarche. L'ambassadeur d'Iran a d'ailleurs exprimé publiquement la position de son pays à l'occasion du 34e anniversaire de la République islamique le 7 février. Après avoir évoqué des sujets tels que l'acquisition de l'arme nucléaire ou encore de l'unité des pays musulmans, l'ambassadeur Madjid Hamidi Benam a abordé la question mahoraise.
"Sachez que l’Iran est au coté des Comores pour le retour de l’île de Mayotte dans son giron naturel", a-t-il déclaré, .
Si Mayotte est département français depuis 2011, les Comores continuent de revendiquer la quatrième île de leur archipel. En septembre 2012, le président comorien Ikilihou Dhoinine était à New York pour plaider sa cause devant l'Onu. "Il est de plus en plus évident que le fait que Mayotte soit resté sous administration française constitue une menace pour la paix et la stabilité des trois autres îles comoriennes", déclarait-il à la tribune.
Le plus jeune département de France est depuis des décennies au cœur d’un désaccord majeur entre la France et les Comores. Car l’île de l’archipel comorien est française depuis 1841. Mais surtout, à l’inverses des trois autres îles sœurs de son archipel, elle est restée française lors de la décolonisation. En 1976, lors d’un référendum organisé île par île, les Mahorais se sont prononcés pour le maintien dans la France.
Une décision immédiatement contestée depuis par les Comores, mais aussi par l’Assemblée générale des Nations unies qui condamne la présence française à Mayotte, une désapprobation réitérée en 1994.
"Sachez que l’Iran est au coté des Comores pour le retour de l’île de Mayotte dans son giron naturel", a-t-il déclaré, .
Si Mayotte est département français depuis 2011, les Comores continuent de revendiquer la quatrième île de leur archipel. En septembre 2012, le président comorien Ikilihou Dhoinine était à New York pour plaider sa cause devant l'Onu. "Il est de plus en plus évident que le fait que Mayotte soit resté sous administration française constitue une menace pour la paix et la stabilité des trois autres îles comoriennes", déclarait-il à la tribune.
Le plus jeune département de France est depuis des décennies au cœur d’un désaccord majeur entre la France et les Comores. Car l’île de l’archipel comorien est française depuis 1841. Mais surtout, à l’inverses des trois autres îles sœurs de son archipel, elle est restée française lors de la décolonisation. En 1976, lors d’un référendum organisé île par île, les Mahorais se sont prononcés pour le maintien dans la France.
Une décision immédiatement contestée depuis par les Comores, mais aussi par l’Assemblée générale des Nations unies qui condamne la présence française à Mayotte, une désapprobation réitérée en 1994.