Entre les perles de Tahiti, le rhum AOC de Martinique et le bois de Santal de Mayotte, rencontre avec les visiteurs des stands d'Outre-mer qui recherchent avant tout du "dépaysement et du soleil".
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Il y a les stands qui feront le plein et qui le savent. A l'instar du syndicat du rhum agricole AOC de la Martinique venu défendre ses produits qui peut se frotter les mains. Dès 11 heures ce lundi matin, ça se presse au bar pour déguster les différents Ti punch, planteurs, ou cocktails. Le rhum, grand classique indéniablement associé à la Martinique. "C'est vrai qu'il y a beaucoup d'amateurs à l'heure de l'apéro, reconnaît Betty, adjointe au responsable du stand. Ce ne sont pas de réels connaisseurs, mais beaucoup ont déjà gouté quelques grandes marques présentes en grande distribution." Parmi tous ces amateurs, beaucoup affirment s'être rendus aux Antilles et recherchent à la Porte de Versailles "un coté festif". "C'est toujours sympa de pouvoir boire un petit verre, souvent la journée y a de la musique antillaise, c'est exotique, ça nous change", reconnaît Bernard, la cinquantaine, venu de Rouen avec son beau-frère.
Sur le stand de la Nouvelle-Calédonie, les requêtes se font plus ciblées. Le GIE Nouvelle-Calédonie Tourisme reconnaît avoir affaire à une clientèle avertie. "Les gens qui viennent nous voir nous posent des questions très précises, sur les meilleures dates à choisir ou pour avoir des détails sur une île en particulier." Coté dégustation, si le stand calédonien n'est pas doté des désormais célèbres accras antillais et des bouchons réunionnais, il tente de se défendre avec ses propres productions. Avec, en vedette, le niaouli décliné sous toutes ses formes. "Les fleurs donnent le miel, avec les feuilles on fait de la liqueur ou de l'huile essentielle", expliquent sans relâchent les hôtes de la Maison de Nouvelle-Calédonie aux rares badauds qui s'attardent.
Même scénario du coté de Mayotte: la démonstration des vertus des masques au santal a beau obtenir son petit succès, le département ne bénéficie pas, pour l'instant, de produits phares à forte renommée.
Des questions plus ciblées sur la Nouvelle-Calédonie
Les poncifs se succèdent dans les allées des stands. "Il ne fait pas beau dehors, alors on est bien contents de trouver ici un peu de chaleur", admet Joëlle, venue d'Arras qui a bien l'intention d'acheter "du rhum et des ananas". Le soleil, l'ambiance et le sourire des Ultramarins voici à première vue ce qui semble motiver les visiteurs à traverser le parc des expositions pour se rendre à la halle 7, située tout au fond. "Nous c'est le dépaysement. Nous ne sommes jamais allés dans ces régions alors c'est une façon comme une autre de découvrir ces cultures", sourient José et Andrée qui arrivent d'Alsace.Sur le stand de la Nouvelle-Calédonie, les requêtes se font plus ciblées. Le GIE Nouvelle-Calédonie Tourisme reconnaît avoir affaire à une clientèle avertie. "Les gens qui viennent nous voir nous posent des questions très précises, sur les meilleures dates à choisir ou pour avoir des détails sur une île en particulier." Coté dégustation, si le stand calédonien n'est pas doté des désormais célèbres accras antillais et des bouchons réunionnais, il tente de se défendre avec ses propres productions. Avec, en vedette, le niaouli décliné sous toutes ses formes. "Les fleurs donnent le miel, avec les feuilles on fait de la liqueur ou de l'huile essentielle", expliquent sans relâchent les hôtes de la Maison de Nouvelle-Calédonie aux rares badauds qui s'attardent.
Même scénario du coté de Mayotte: la démonstration des vertus des masques au santal a beau obtenir son petit succès, le département ne bénéficie pas, pour l'instant, de produits phares à forte renommée.