Venez m'aider à combattre et dénoncer les injustices le 10 mars 2013 10h a Saint-Leu... #Réunion #LPA twitter.com/trobert974/sta…
— Thierry Robert (@trobert974) 8 mars 2013
"Je dis tout haut ce qu'une majorité d'élus même PS pensent !" : youtu.be/A4K9NoLODzE?a via @youtube
— Thierry Robert (@trobert974) 10 avril 2013
Des débuts en politique en 2005
Après des études en métropole, il rejoint l'entreprise familiale de construction à Saint-Leu. Sa page officielle de député à l'Assemblée nationale le présente comme "industriel et chef d'entreprise". Dans sa déclaration de patrimoine effectuée mardi lors d'une conférence de presse, il explique être à la tête de trois sociétés dans l'immobilier.
Il commence à émerger en 2004 en fondant plusieurs associations à Saint-Leu pour défendre les citoyens ou embellir les quartiers. Sa vraie carrière politique débute en 2005. Il adhère aux jeunes UDF de François Bayrou. Dés lors, son ascension est fulgurante. En 2008, il est élu maire de Saint-Leu en battant le maire sortant Jean-Luc Poudroux. Il sera également conseiller général, en détenant pendant quelques mois, fait rarissime, deux sièges grâce à une cantonale partielle. En 2012, il est élu député de la 7ème circonscription de La Réunion sous l'étiquette Modem en battant facilement au second tour l'UMP Jean-Claude Lacouture avec 67% des suffrages. Pendant toute la campagne des législatives, il a effectué de très nombreuses visites de terrain, organisé de nombreux meetings, comme ici, à L'Etang Salé:
Fort de ses succès, il vient de lancer son propre parti "La politique Autrement", dans la perspective des élections municipales de 2014.
Habitué des coups d'éclats
La marque de fabrique de Thierry Robert en politique consiste à surfer sur l'actualité et mener des actions ultra-médiatiques. Ainsi, à propos des attaques de requins à répétition en 2011/2012, il avait promis une prime pour tout requin tué. En septembre 2012, il avait spectaculairement refusé de quitter la préfecture de La Réunion ou il était venu demander des contrats aidés supplémentaires pour sa commune. Installant sa tente dans les jardins, il avait finalement été expulsé de la préfecture par les forces de l'ordre. Apparemment évanoui, il avait été transporté à l'hôpital, réapparaissant le lendemain avec une minerve devant ses partisans chauffés à blanc.
Accusé par le Journal de l'île d'avoir joué la comédie (la Une ci-dessous), lors de la conférence de presse du lendemain, ses partisans s'en étaient violemment pris à plusieurs journalistes.
Assis sur le bitume
En février 2012, alors que La Réunion était paralysée par les transporteurs routiers, Thierry Robert, ceint de son écharpe tricolore, s'était rendu sur le principal barrage, devant le dépôt de carburant du Port, pour empêcher les gendarmes mobiles de forcer les barrages. S'asseyant sur le bitume, il avait lancé une mise en garde au Préfet.
Il entretient le buzz sur twitter
Depuis sa déclaration publique de patrimoine, hier, les réactions sont nombreuses. Thierry Robert se justifie ce matin sur twitter. Une belle manière de buzzer sur son propre buzz...
Petit commentaire pour ceux qui "cosent" pour ne rien dire : 99% de mon patrimoine date d'avant 2008, donc avant de me lancer en politique !
— Thierry Robert (@trobert974) 10 avril 2013
En famille, on a travaillé très dur pour en arriver là. Ceux qui habitent Piton St-Leu savent le travail que j'ai fourni. #tweetprécédent
— Thierry Robert (@trobert974) 10 avril 2013
Ceux qui se sont enrichis grâce à la politique, qu'en pensez vous ?
— Thierry Robert (@trobert974) 10 avril 2013