Le champion guadeloupéen veut devenir le plus grand de tous en judo, en remportant trois nouveaux titres mondiaux d'ici aux JO 2016, un défi à la mesure de ce phénomène.
•
Attention aux pépins physiques. Dernière alerte en date, une légère blessure à l'adducteur il y a une semaine, qui n'empêche cependant pas Teddy Riner de faire son entrée samedi à l'Euro-2013 à Budapest, son premier grand championnat depuis son sacre olympique à Londres l'été dernier. L'objectif est clairement les Mondiaux-2013 à Rio (26 août-1er septembre), où il vise son 6e titre consécutif.
"C'est difficile. Il est attendu à chaque compét. Et maintenant, non seulement il est attendu mais il doit gagner et en plus on lui demande de gagner tous ses combats par ippon ! Triple pression !", souligne dans un entretien à l'AFP, Franck Chambilly, qui connaît Riner depuis presque 10 ans.
"A lui de garder la tête sur les épaules et de ne rien négliger, hygiène de vie, etc. Lui est sur-attendu et les autres ont mis des choses en place pour forcément battre Teddy Riner. Il aura un jour quelqu'un qui va tout faire pour être champion du monde et s'occuper de Teddy Riner. Personne n'est invincible."
Le coach ne se prive pas de le rappeler à son athlète, mais ne le saoule pas d'avertissements. "Il réagit comme un enfant. Quand on est tout le temps en train de lui crier dessus, il n'entend plus !"
"On essaie de trouver ce qu'il y a de mieux pour lui mais c'est du dosage. Quand il en a marre, c'est difficile de le faire continuer", explique Chambilly.
Le colosse marche aux défis. Celui d'entrer dans la légende est le plus grand et pour arriver jusque-là, il doit continuer à progresser, de challenges en challenges.
"Il a toujours gardé cet état d'esprit de gamin. C'est ce qui fait sa force aussi, cette part de folie. Il sait lâcher les chevaux quand il le faut. Là, il n'y a pas de problèmes !", se satisfait l'entraîneur.
L'entraîneur alerte régulièrement Riner à ce sujet. "T'as beau être 5 fois champion du monde et champion olympique, faut avoir une démarche professionnelle mais à tous les niveaux. Et pas un an avant les Jeux".
"Triple pression !"
Son entraîneur en équipe de France en a bien conscience mais doit aussi composer avec l'attente que suscite chaque sortie de la star."C'est difficile. Il est attendu à chaque compét. Et maintenant, non seulement il est attendu mais il doit gagner et en plus on lui demande de gagner tous ses combats par ippon ! Triple pression !", souligne dans un entretien à l'AFP, Franck Chambilly, qui connaît Riner depuis presque 10 ans.
"A lui de garder la tête sur les épaules et de ne rien négliger, hygiène de vie, etc. Lui est sur-attendu et les autres ont mis des choses en place pour forcément battre Teddy Riner. Il aura un jour quelqu'un qui va tout faire pour être champion du monde et s'occuper de Teddy Riner. Personne n'est invincible."
Le coach ne se prive pas de le rappeler à son athlète, mais ne le saoule pas d'avertissements. "Il réagit comme un enfant. Quand on est tout le temps en train de lui crier dessus, il n'entend plus !"
Le colosse marche aux défis
Cette saison, Riner, 24 ans, a choisi de ne pas prendre de pause. Pour casser la routine, ses entraîneurs ont trouvé un schéma d'entraînement différent, plus individualisé. Il ne participe plus à la partie technique avant les combats pour ne pas s'ennuyer puisque c'est un domaine qu'il maîtrise parfaitement. Parfois, cet isolement est un crève-coeur pour ce super équipier."On essaie de trouver ce qu'il y a de mieux pour lui mais c'est du dosage. Quand il en a marre, c'est difficile de le faire continuer", explique Chambilly.
Le colosse marche aux défis. Celui d'entrer dans la légende est le plus grand et pour arriver jusque-là, il doit continuer à progresser, de challenges en challenges.
"Il a toujours gardé cet état d'esprit de gamin. C'est ce qui fait sa force aussi, cette part de folie. Il sait lâcher les chevaux quand il le faut. Là, il n'y a pas de problèmes !", se satisfait l'entraîneur.
"Il ne fait pas assez attention"
"Après, le petit truc qu'il n'a pas encore, c'est ce côté professionnel sur les blessures. Il néglige parfois des petits trucs. Quand il sent une petite douleur, il ne s'en occupe pas tout de suite. Il faut qu'il prenne conscience que s'il ne peut pas utiliser son corps à 100% même à l'entraînement, il se tire une balle dans le pied. Il ne fait pas assez attention", regrette Chambilly.L'entraîneur alerte régulièrement Riner à ce sujet. "T'as beau être 5 fois champion du monde et champion olympique, faut avoir une démarche professionnelle mais à tous les niveaux. Et pas un an avant les Jeux".