Le député Napolé Polutélé, élu avec le soutien de l'UMP a pris la parole à l'Assemblée ce mercredi. Les députés UMP, qui ne lui pardonnent pas d'avoir quitté leurs rangs pour rejoindre les socialistes, l'ont pris à parti dans l'hémicycle.
"Ce type est un voyou!". Les mots sont de Franck Gilard, député UMP de l'Eure et s'adressent au député de Wallis et Futuna. Napole Polutélé a pris la parole ce mercredi dans l'hémicycle, afin de poser une question au ministre des Outre-mer Victorin Lurel. Il s'inquiétait du prix de l'électricité dans son territoire.
Le député, élu en mars lors d'une législative partielle s'est présenté sans étiquette. Il avait néanmoins bénéficié du soutien de l'UMP. Jean-François Copé en personne s'était félicité de son élection dans un communiqué, estimant que cette victoire révélait "l'échec de la politique de François Hollande". Quelques semaines plus tard le député a retourné sa veste et l'UMP déchanté. Napolé Polutélé s'est finalement rapproché du groupe socialiste. Une décision assure son entourage, qui s'explique par le contexte local, "ou les clivages tels que nous les connaissons n'existent pas", assure son assistant parlementaire. Ce choix reconnaît-il, lui facilite grandement l'accès aux différents ministères.
"Pourquoi ce n'est pas l'UMP qui pose la question?" , a feint de s'interroger le député UMP de Seine Saint Denis Jean-Christophe Lagarde. Le député du Rhône Philippe Meunier lui a à son tour reproché d'avoir "trahi ses électeurs".
Dans le nouveau camp de Napolé Polutélé, pas mécontent de grossir un peu ses rangs, le soutien semble de mise. Ainsi, la fin de sa question a été ponctuée d'applaudissements du groupe Socialiste Républicain et Citoyen à l'Assemblée (SRC). Quant à Victorin Lurel, il a prix soin de le remercier pour sa question "posée par un parlementaire libre de ses choix et des ses apparentements".
Le député, élu en mars lors d'une législative partielle s'est présenté sans étiquette. Il avait néanmoins bénéficié du soutien de l'UMP. Jean-François Copé en personne s'était félicité de son élection dans un communiqué, estimant que cette victoire révélait "l'échec de la politique de François Hollande". Quelques semaines plus tard le député a retourné sa veste et l'UMP déchanté. Napolé Polutélé s'est finalement rapproché du groupe socialiste. Une décision assure son entourage, qui s'explique par le contexte local, "ou les clivages tels que nous les connaissons n'existent pas", assure son assistant parlementaire. Ce choix reconnaît-il, lui facilite grandement l'accès aux différents ministères.
"Il a trahi ses électeurs"
Il n'empêche, vu du Palais Bourbon, la pilule a du mal à passer. Des exclamations ont fusé dès qu'il s'est approché du micro, l'empêchant dans un premier temps de prendre la parole.Par la suite, Franck Gilard a à plusieurs reprises invectivé le député assénant des phrases allant de "il s'est trompé de groupe", à "Prenez l'indépendance, ça ira plus vite!"."Pourquoi ce n'est pas l'UMP qui pose la question?" , a feint de s'interroger le député UMP de Seine Saint Denis Jean-Christophe Lagarde. Le député du Rhône Philippe Meunier lui a à son tour reproché d'avoir "trahi ses électeurs".
Dans le nouveau camp de Napolé Polutélé, pas mécontent de grossir un peu ses rangs, le soutien semble de mise. Ainsi, la fin de sa question a été ponctuée d'applaudissements du groupe Socialiste Républicain et Citoyen à l'Assemblée (SRC). Quant à Victorin Lurel, il a prix soin de le remercier pour sa question "posée par un parlementaire libre de ses choix et des ses apparentements".
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