L'inquiétante baisse des cours mondiaux du nickel

Mineurs calédoniens du nickel sur le grand massif minier du Koniambo (SMSP-Glencore)
Le "métal du diable" n'a pas la cote sur les marchés mondiaux des matières premières. A Londres, le nickel, l'or vert calédonien, est au plus bas. Les géants mondiaux du secteur en subissent logiquement les conséquences.
Le ralentissement économique en Chine fait plonger les cours mondiaux du Nickel. Le numéro quatre mondial du secteur Glencore Xstrata a touché un nouveau plancher historique. L'action a perdu 47% de sa valeur depuis son introduction à la bourse de Londres en mai 2011. La multinationale Glencore Xstrata est associée à la SMSP calédonienne dans l'exploitation de l'énorme gisement de Nickel du Koniambo et l'usine métallurgique du Nord.

Eramet au plus bas

Les cours en bourse du groupe français ERAMET, opérateur historique du nickel calédonien, sont eux aussi au plus bas : 67 euros, un triste record jamais atteint depuis 1998. A la bourse des matières premières ( LME) de Londres les cours du Nickel sont également au plus bas, 13 000 dollars la tonne, contre 26 000 en juin 2012. Seule note positive, l'augmentation régulière de la population mondiale implique, à moyen terme, une hausse de la demande en acier inoxydable pour la consommation des ménages, et donc de Nickel.