En Californie des chercheurs ont mis au point un patch anti moustique innovant. Un nouvel espoir dans la lutte contre le paludisme, la dengue ou le chikunguyna.
Pour combattre les moustiques, les idées ne manquent pas. D'autant plus quand la vie de millions de personne est en jeu. Car certains moustiques, en plus d'apporter des démangeaisons parfois difficilement supportables peuvent être vecteur du paludisme, ou de la dengue.
Dans certaines régions du monde, se protéger de leurs morsures devient alors un enjeu vital. Au printemps, deux jeunes étudiants burkinabé et burundais avaient été primés par l'université de Berkeley en Californie. Ils avaient inventé un savon anti moustique, permettant d'éloigner les moustiques et de tuer leurs larves.
Ce patch constitue un nouvel espoir alors qu'à ce jour, il n'existe aucun vaccin contre le paludisme, la dengue ou le chikungunya. Le paludisme a lui seul est responsable de plus de 700 000 décès chaque année.
En France, la maladie concerne tout particulièrement le département de la Guyane, notamment le long des fleuves et des frontières avec le Brésil et le Surinam. Entre 3 000 et 5 000 cas, dont 5 mortels sont recensés chaque année dans le département selon le Conseil général.
A Mayotte autre département français situé en zone à risque, 46 nouveaux cas ont été déclarés en 2012. La dengue, une maladie potentiellement mortelle, est quant à elle est répandue de nombreux départements et collectivités d'Outre-mer.
Dans certaines régions du monde, se protéger de leurs morsures devient alors un enjeu vital. Au printemps, deux jeunes étudiants burkinabé et burundais avaient été primés par l'université de Berkeley en Californie. Ils avaient inventé un savon anti moustique, permettant d'éloigner les moustiques et de tuer leurs larves.
Un patch adapté aux jeunes enfants
Aujourd'hui, c'est un tout autre procédé qui vient d'être mis au point l'Université de Californie et les Laboratoires Olfactor. Un patch anti moustiques qui empêche les insectes de repérer la présence humaine. Et donc de se repaître de notre sang. Ce patch, non toxique, adapté aux enfants comme aux femmes enceintes, s'intitule "Kite" et se fixe sur les vêtements. Une fois activé, il brouille le récepteur que les moustiques utilisent pour détecter le dioxyde de carbone. Or c'est ce récepteur qui leur permet de détecter une présence humaine dans leurs alentours. Son action peut durer jusqu'à 48 heures, assurent ses concepteurs, qui détaillent le fonctionnement de leur création dans une vidéo (en anglais).Combattre le paludisme
Ce patch constitue un nouvel espoir alors qu'à ce jour, il n'existe aucun vaccin contre le paludisme, la dengue ou le chikungunya. Le paludisme a lui seul est responsable de plus de 700 000 décès chaque année.
En France, la maladie concerne tout particulièrement le département de la Guyane, notamment le long des fleuves et des frontières avec le Brésil et le Surinam. Entre 3 000 et 5 000 cas, dont 5 mortels sont recensés chaque année dans le département selon le Conseil général.
A Mayotte autre département français situé en zone à risque, 46 nouveaux cas ont été déclarés en 2012. La dengue, une maladie potentiellement mortelle, est quant à elle est répandue de nombreux départements et collectivités d'Outre-mer.