L'Institut d'émission Outre-mer l'IEOM a dressé un bilan de la conjoncture Outre-mer au 4e trimestre 2013. Malgré des signes encourageants, la reprise peine à se renforcer.
Premier enseignement de ce rapport: le nombre de demandeurs d'emploi est en baisse dans les départements d'Outre-mer au quatrième trimestre 2013. C'est une première depuis 2007 et cela mérite donc d'être souligné, quand bien même la baisse n'est que de -0,6%. C'est surtout en Martinique et à la Réunion, que la diminution est la plus marquée (respectivement -0,8% et -1,5%). En revanche, en Guadeloupe et en Guyane, les indicateurs restent dans le rouge avec une hausse du nombre de demandeurs d'emplois de 3,7% en Guyane.
Dans le Pacifique, c'est à Wallis et Futuna que l'accélération est la plus marquée avec une augmentation de l'ordre de +1,8%.
D'après les calculs de l'Ieom les tarifs des services et des produits manufacturés sont en hausse dans l'archipel; quand ceux de l'alimentation et de l'énergie, grâce au bouclier prix notamment, reculent.
C'est le cas à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Guyane, à la Réunion et en Martinique. Pour l'affirmer, l'Iedom s'appuie sur des l'Ica, l'indicateur du climat des affaires. Celui-ci, notent les enquêteurs, "est bien orienté dans la plupart des géographies mais reste, dans la majorité des territoires, en deçà de sa moyenne de longue période". Seules la Polynésie, la Guadeloupe et Mayotte se rapprochent de cette moyenne.
Tous les secteurs ne bénéficient pas de cette embellie. Ainsi en Guadeloupe et en Martinique, si le tourisme l'agroalimentaire et le secteur des services évoluent favorablement, en revanche, l'activité du BTP reste en berne.
A Mayotte, ce sont les incertitudes liées aux changements fiscaux et institutionnels qui incitent les entreprises à la prudence.
Enfin en Nouvelle-Calédonie, l'année 2013 a été désastreuse pour le nickel, et les entrepreneurs attendent la fin de la période électorale pour prendre des décisions d'envergure. Dans le territoire, le tourisme de séjour n'a pas su convaincre, contrairement au tourisme de croisière qui sort son épingle du jeu.
Voir le rapport de l'Iedom sur les tendances et conjonctures Outre-mer au quatrième trimestre 2014.
Des prix en hausse
Autre information: les prix continuent d'augmenter, mais moins vite. C'est surtout le cas en Guadeloupe et à Mayotte, alors qu'en Guyane, en Martinique et à la Réunion, L'Ieom constate une légère reprise (entre 0,7% et +1%) de la hausse des prix.Dans le Pacifique, c'est à Wallis et Futuna que l'accélération est la plus marquée avec une augmentation de l'ordre de +1,8%.
D'après les calculs de l'Ieom les tarifs des services et des produits manufacturés sont en hausse dans l'archipel; quand ceux de l'alimentation et de l'énergie, grâce au bouclier prix notamment, reculent.
Le BTP en berne aux Antilles et en Guyane
L'Ieom s'est également penché sur la situation économique par région ou territoire. Globalement, une amélioration, même légère est constatée.C'est le cas à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Guyane, à la Réunion et en Martinique. Pour l'affirmer, l'Iedom s'appuie sur des l'Ica, l'indicateur du climat des affaires. Celui-ci, notent les enquêteurs, "est bien orienté dans la plupart des géographies mais reste, dans la majorité des territoires, en deçà de sa moyenne de longue période". Seules la Polynésie, la Guadeloupe et Mayotte se rapprochent de cette moyenne.
Tous les secteurs ne bénéficient pas de cette embellie. Ainsi en Guadeloupe et en Martinique, si le tourisme l'agroalimentaire et le secteur des services évoluent favorablement, en revanche, l'activité du BTP reste en berne.
Le nickel plombe l'économie calédonienne
Situation inverse à la Réunion, où le bâtiment profite des infrastructures en cours de réalisation, et notamment de la nouvelle route du littoral.A Mayotte, ce sont les incertitudes liées aux changements fiscaux et institutionnels qui incitent les entreprises à la prudence.
Enfin en Nouvelle-Calédonie, l'année 2013 a été désastreuse pour le nickel, et les entrepreneurs attendent la fin de la période électorale pour prendre des décisions d'envergure. Dans le territoire, le tourisme de séjour n'a pas su convaincre, contrairement au tourisme de croisière qui sort son épingle du jeu.
Voir le rapport de l'Iedom sur les tendances et conjonctures Outre-mer au quatrième trimestre 2014.