Hier, une marée a déferlé sur le Maracanã pour le France-Equateur. Pas une marée de buts, malheureusement. Non, une marée humaine. Nicolas Ransom y était...En métro. C'est le Carnet de Coupe du jour !
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Près de 75 000 personnes ont assisté au match nul entre la France et l'Equateur. Un flux de spectateurs difficile à gérer vu que le Maracanã se trouve en pleine ville. Alors pour éviter l'asphyxie de la métropole carioca, tous les jours de match ont été décrétés fériés. La mairie a également mis le paquet sur le métro. Le passage obligé pour tous les supporters qui veulent se rendre au Maracanã.
Voilà ce que j'ai entendu alors que j'étais dans le métro à l'approche de la station "Maracanã". Ça surprend ! La voix, enregistrée et diffusée dans toutes les rames, est celle d'un commentateur-vedette de football à la télé brésilienne. De quoi vous mettre tout de suite dans l'ambiance !
Julio, lui, est "crieur public", bénévole du Ministère des Sports. "Botafogo, Ipanema, Copacabana... Par ici !", hurle-t-il sans cesse en agitant sa main géante. Son rôle : aiguiller rapidement les supporters pour éviter d'engorger les stations au moment du rush.
Sur les quais bondés, le bruit est assourdissant. À peine sortis du stade, les supporters refont le match. Ils commencent aussi à parler du huitième de finale, contre le Nigeria. Ce sera lundi, à Brasilia. Là-bas aussi, il y a un métro.
Soudain, un hurlement !
"Supporters, il est temps de vous lever ! Dans une minute, vous arriverez au Maracaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnaãããããããã !!!!!!!!!!!!!"Voilà ce que j'ai entendu alors que j'étais dans le métro à l'approche de la station "Maracanã". Ça surprend ! La voix, enregistrée et diffusée dans toutes les rames, est celle d'un commentateur-vedette de football à la télé brésilienne. De quoi vous mettre tout de suite dans l'ambiance !
Métro gratuit
Dans les stations bondées, des dizaines de bénévoles sont là pour guider les supporters. Anna-Béatrice et Marjorie sont hôtesses pour l'office du tourisme de Rio : "Il y a beaucoup de monde mais tout se passe vraiment bien. En plus aujourd'hui, le métro est gratuit pour ceux qui possèdent un billet pour le match !"Julio, lui, est "crieur public", bénévole du Ministère des Sports. "Botafogo, Ipanema, Copacabana... Par ici !", hurle-t-il sans cesse en agitant sa main géante. Son rôle : aiguiller rapidement les supporters pour éviter d'engorger les stations au moment du rush.
Les Equatoriens sont contents...
Miguel, Bianca, Luis et Christian sont équatoriens. "Chez nous, à Quito, on n'a pas encore de métro donc on n'est pas habitués mais là, c'est vraiment pratique. Tout est bien indiqué."...Les Français aussi !
Même son de cloche du côté des Français. Béret sur la tête et baguette à la main, Sylvain, Florine et Marc viennent de Paris. "Ici, c'est beaucoup plus simple. Déjà parce il n'y a que deux lignes (contre seize à Paris). Heureusement qu'il y a le métro pour aller au Maracanã... Sinon, on mettrait un temps fou en voiture. En plus ici, le métro est climatisé !", explique Florine.Sur les quais bondés, le bruit est assourdissant. À peine sortis du stade, les supporters refont le match. Ils commencent aussi à parler du huitième de finale, contre le Nigeria. Ce sera lundi, à Brasilia. Là-bas aussi, il y a un métro.