Christiane Taubira à propos du livre de Valérie Trierweiler : "entre l'arbre et l'écorce il ne faut pas mettre le doigt"

En 2012 à Paris, pendant la campagne présidentielle : Christiane Taubira et Victorin Lurel entourent François Hollande et Valérie Trierweiler
C'est LA question à laquelle les femmes et hommes politiques ne peuvent échapper depuis une semaine : ont-ils lu le livre de Valérie Trierweiler et qu'en pensent-ils ? Interrogée par Le Parisien/Aujourd'hui en France, Christiane Taubira apporte une réponse toute en nuances.  
Pour les politiques, depuis la sortie de "Merci pour le moment", le livre de Valérie Trierweiler, il est impossible de se soustraire aux questions sur cet ouvrage polémique. 
Interrogée par Le Parisien à propos d'une série de mesures qu'elle présentera demain en conseil des ministres, Christiane Taubira n'y échappe pas. Si elle affirme qu'elle ne lira pas le livre se l'ex-compagne de François Hollande, elle ajoute :

Je peux avoir un avis sur la démarche. Ou c'est de l'intime, ou c'est du politique. Si c'est de l'intime, j'ai appris depuis mes 16 ans qu'entre l'arbre et l'écorce il ne faut pas mettre le doigt. Si c'est du politique, j'ai un peu de mal à comprendre qu'il ait fallu cette rupture pour dénonces ces chose qui, si elles étaient avérées, auraient dû être proprement insupportables".















Pour l'occasion, Christiane Taubira, qui d'habitude cite plutôt René Char et Aimé Césaire, emprunte cette citation à...Molière. Dans "Le médecin malgré lui", Molière met en scène un personnage qui croit devoir intervenir dans une querelle de couple. Au final, c'est sur lui que tombent les coups du ménage réconcilié. 

Et lorsque le journaliste du Parisien lui demande si en tant que femme, elle comprend la souffrance que Valérie Trierweiler peut ressentir, voici la réponse de Christiane Taubira:

 "Les histoires d'amour sont toutes douloureuses parce que c'est irrationnel. Je peux donc comprendre et entendre les souffrances. Y compris celle des hommes puisque nous sommes égales et égaux devant les souffrances de coeur".