Ouverture en Ardèche du procès du meurtrier présumé de Marie-Jeanne, la joggeuse aux origines réunionnaises

Quelques jours après la découverte du corps de Marie-Jeanne, une marche blanche avait rassemblé plusieurs milliers de personnes à Tournon-Sur-Rhône
Ce fait divers avait suscité une vive émotion en juin 2011, dans la France entière. Une jeune joggeuse de 17 ans, Marie-Jeanne Meyer, avait été portée disparue pendant trois jours, avant la découverte de son corps calciné. Son meurtrier présumé, un jeune SDF, est jugé aux assises.
Pendant les quatre jours qui viennent, les jurés de la cour d'assise de l'Ardèche vont tenter de faire la lumière sur ce dramatique fait divers qui avait ému la France entière. le 18 juin 2011 en fin de journée, Marie-Jeanne Meyer, une jeune fille de 17 ans, part faire son jogging. Cette lycéenne brillante, qui vit avec sa mère originaire de La Réunion à Bombrun en Ardèche, doit passer son bac de Français le lundi suivant. Elle souhaite se détendre avant l'épreuve.


Découverte du corps calciné


Mais Marie-Jeanne disparaît mystérieusement. Durant trois jours, les recherches se poursuivent, sans résultat. Finalement, son corps, calciné, est retrouvé dans une fosse. La jeune femme a été poignardée et le meurtrier présumé a tenté de faire disparaître son corps. 

Poignardée car elle avait refusé un baiser


Un an plus tard, un jeune marginal originaire d'Ardèche est interpellé dans un train à la frontière espagnole. Rapidement, devant les enquêteurs, Anthony Draoui reconnaît le meurtre. Il raconte alors sa version des faits : il vivait à l'époque à proximité du hameau de Marie-Jeanne, déjà en marge de la société. Il projetait de se construire une cabane dans le secteur. Le 18 juin, par hasard, il  a croisé la jeune joggeuse. Il a commencé à discuter avec elle et a tenté de l'embrasser. Mais Marie-Jeanne l'a repoussé à deux reprises. Le jeune homme explique qu'il a vu rouge, l'a poignardée avant de tenter de faire disparaître son corps. 

Le procès aux assises doit durer jusqu'à vendredi. Le meurtrier présumé encourt 30 ans de réclusion criminelle.