Mayotte : des besoins humains "criants", selon le commandant de gendarmerie Outre-mer

Interception d'une embarcation de clandestins au large de Mayotte
En déplacement dans le 101ème département, Bertrand Soubelet, le commandant en charge des gendarmes d'Outre-mer, a estimé que les besoins humains étaient "criants à Mayotte compte tenu de l'expansion démographique" et qu'on était "au seuil de l'acceptable".
Pour le patron des gendarmes Outre-mer, il y a deux enjeux principaux à Mayotte : le premier concerne la sécurité publique avec une "augmentation très importante au cours de cette année des vols avec agression" et la seconde l'immigration clandestine, "humainement dramatique".
 

"Au seuil de l'acceptable"

Vendredi matin, il a assisté à l'arrivée de deux kwassas - ces embarcations de fortune sur lesquelles arrivent les migrants clandestins à Mayotte.  Il a concédé qu'il n'y aura "jamais assez de moyens pour traiter ce fléau qui commence à Anjouan et qui se termine sur le quai Ballou" à Mayotte. Il a estimé
que les besoins étaient "criants à Mayotte compte tenu de l'expansion démographique" et qu'on était "au seuil de l'acceptable"
 

Une gendarmerie à Koungou envisagée

Il a déploré que les Outre-mer ne soient "pas toujours au coeur des préoccupations de la Métropole". Il a également déclaré que la construction d'une brigade à Koungou dans le nord de l'île était envisagée afin que les gendarmes, actuellement basés à Mamoudzou en pleine "zone police", puissent être présents au coeur de la "zone gendarmerie" et dans cette commune où la délinquance est importante.