Les week-ends, La1ere.fr vous propose un voyage dans le temps et l’histoire avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). En juin 1992, Charlie Hebdo revenait en kiosque après 11 ans d’absence.
En décembre 1981, Charlie Hebdo, qui avait succédé au journal Hara-Kiri, cesse sa parution faute de lecteurs réguliers. Onze ans plus tard, il fait un retour en force avec sa Une ouvrant sur une caricature de François Mitterrand se plaignant « Et Charlie Hebdo qui revient ! », sous les titres « URBA, Chômage, Hémophiles, Superphénix », relatifs aux scandales politiques de l’époque.
Dans le journal, on retrouve des signatures historiques de la période des années soixante-dix, comme Cavanna, Siné, Gébé, Willem, Wolinski, Cabu, et de nouveaux talents comme Charb, Oncle Bernard, Renaud, Luz et Tignous. Le chanteur Renaud avait notamment apporté sa contribution pour financer le premier numéro du Charlie nouvelle mouture. « Ils veulent que leur journal ait du goût, mais ce ne sera peut-être pas du goût de tout le monde », concluait avec prémonition le reportage consacré au retour du journal.
Sur la photo ci-dessus on peut voir les dessinateurs Cabu (à gauche) et Charb (au centre) qui examinent Charlie Hebdo à sa sortie des rotatives. Ils ont été tués dans l'attaque contre le journal à Paris 7 janvier 2015, ainsi que dix autres personnes.
Dans le journal, on retrouve des signatures historiques de la période des années soixante-dix, comme Cavanna, Siné, Gébé, Willem, Wolinski, Cabu, et de nouveaux talents comme Charb, Oncle Bernard, Renaud, Luz et Tignous. Le chanteur Renaud avait notamment apporté sa contribution pour financer le premier numéro du Charlie nouvelle mouture. « Ils veulent que leur journal ait du goût, mais ce ne sera peut-être pas du goût de tout le monde », concluait avec prémonition le reportage consacré au retour du journal.
Sur la photo ci-dessus on peut voir les dessinateurs Cabu (à gauche) et Charb (au centre) qui examinent Charlie Hebdo à sa sortie des rotatives. Ils ont été tués dans l'attaque contre le journal à Paris 7 janvier 2015, ainsi que dix autres personnes.