Plainte après la mort d'une étudiante guyanaise, expulsée d'une discothèque, à Rennes

L'étudiante guyanaise, Marie Lama, avait disparu à Rennes à la mi-janvier après une soirée en discothèque. Son corps a été repêché dans la Vilaine le 21 février.
La mère d'une Guyanaise de 22 ans, portée disparue à Rennes mi-janvier, a porté plainte mardi 24 février. Le corps de sa fille, Marie Lama, a été repêché samedi dans la Vilaine. L’étudiante avait été exclue d'une discothèque avant de disparaître.
La mère d'une étudiante guyanaise de 22 ans, portée disparue mi-janvier, a décidé de porter plainte, selon une information du procureur de la République de Rennes. Etudiante, Marie Lama, avait disparu à la mi-janvier après avoir été exclue d'une discothèque lors d'une soirée arrosée. Son corps a été repêché samedi dans la Vilaine.

Deux enquêtes en cours

Peut-on parler de non assistance à personne en danger ou d'homicide involontaire ? "L'enquête se poursuit pour vérifier ce qui a pu se passer et établir le cas échéant l'existence d'une infraction", a affirmé à l'AFP le procureur, Thierry Pocquet du Haut-Jussé. "Dans le cadre de cette enquête ordonnée par le parquet, la mère de la jeune femme a été entendue et a déposé plainte" mardi, a ajouté le procureur, sans davantage de précisions. Selon les premiers résultats de l'autopsie, qui n'a mis en évidence "aucune trace de violence", l'étudiante, Marie Lama, serait morte noyée. Une enquête administrative est aussi en cours. Diligentée par les services de la préfecture, elle vise la boîte de nuit. 

Des sanctions réclamées à l’encontre de la discothèque

La mère de la jeune femme, expulsée sans manteau, en pleine nuit le 16 janvier, de la discothèque, avait écrit la semaine dernière au préfet. Elle met en cause l'attitude du personnel de la discothèque. 

Ecoutez ci-dessous le témoignage de la mère de Marie Lama, au micro de France Bleu Armorique :

Une pétition en ligne

Dans son courrier adressé au préfet, la mère de Marie Lama s’interrogeait : "Est-ce admissible qu'un club vende des consommations alcoolisées et que, lorsque la personne s'endort et donc ne consomme plus, elle soit mise dehors sans autre forme de procès et sans se soucier de ce qui pourrait lui arriver ?". Elle demande des sanctions à l'encontre des gérants de l'établissement. Contactée par l'AFP, la préfecture n'avait pas fait de commentaire mardi soir.
Une pétition en ligne, lancée ce week-end, pour réclamer la fermeture de la boîte de nuit, avait recueilli mardi plus de 7.000 signatures.

Regardez ci-dessous l'interview du commissaire de Police en charge de l'enquête, Pascal Serrand. Il répond à France 3 Bretagne : 
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