Le week-end, grâce aux archives de l’Institut National de l’Audiovisuel, La1ère vous propose un voyage dans le temps. Il y a 40 ans, en 1975, décédait Joséphine Baker, une artiste aux multiples vies. Meneuse de revue, résistante et mère adoptive de 12 enfants.
"J’ai deux amours…Mon pays et Paris". C’est le "tube" de Joséphine Baker qui l'a lancée dans les années 30. Une chanson fétiche qui a suivi la meneuse de revue tout au long de sa carrière. Joséphine Baker (Freda Joséphine Mac Donald) est née le 3 juin 1906 à Saint-Louis dans le Missouri. Son enfance est marquée par la misère et la ségrégation. Elle travaille dès l’âge de 8 ans dans une famille de Blancs. Passionnée de danse et de théâtre, elle devient petit à petit danseuse. A 19 ans, Joséphine Baker arrive en France avec "la revue nègre", elle n’en repartira jamais. Elle connaît très vite un succès fulgurant. Puis en 1939, lorsque la guerre éclate, elle part chanter pour les troupes françaises. Et cette même année, elle prend la décision d’entrer dans la résistance.
Regardez ce document qui retrace le parcours de Joséphine Baker en faveur de la France libre :
Après-guerre, Joséphine Baker s’est engagée en faveur du mouvement pour les droits civiques de Martin Luther King. Et puis elle a adopté douze enfants de toutes les origines dans son château des Milandes dans le Périgord. En 1968, le château est vendu, au grand désespoir de la chanteuse. Joséphine Baker s’éteint le 15 avril 1975 à Paris. Elle est enterrée à Monaco où la princesse Grâce avait organisé son inhumation.
Regardez ce document qui retrace le parcours de Joséphine Baker en faveur de la France libre :