La ministre des Outre-mer représentait la France, ce dimanche, aux cérémonies commémoratives du 70ème anniversaire de la libération du camp de concentration de Dachau, en Allemagne. Sous la pluie, elle a rendu hommage aux 200.000 déportés et 41.000 morts.
•
"Un moment d’émotion et de mémoire". Sous la pluie incessante et le ciel invariablement gris et bas qui règne sur Dachau, ce dimanche matin, George Pau-Langevin, chapeau sur la tête, conduit la petite délégation française dans les allées de l'ancien camp de concentration allemand.
Les parapluies sont presque aussi nombreux que les milliers de personnes qui assistent à cette commémoration. Des dizaines d’anciens déportés sont présents, malgré leur âge, comme le Français Jean Samuel qui se présente comme "un témoin de l’innommable". Au total, 27 pays sont présents à Dachau pour ce 70ème anniversaire. Les 200.000 déportés entre 1933 et 1945 venaient de 27 nations différentes.
Après avoir assisté à une cérémonie religieuse juive, Georges Pau-Langevin marche dans les pas de la chancelière allemande Angela Merkel vers l’ancien crématorium de Dachau, où une gerbe est déposée devant le monument dédié au "déporté inconnu".
Au-delà du devoir de mémoire, la chancelière allemande délivre à la tribune, un message d'actualité. Il faut prendre garde à la montée de l'antisémitisme, dit-elle, faisant référence aux agressions contre des rabbins en Allemagne ou encore à la vague d'attentats en France au début du mois de janvier.
Tonalité politique également pour la ministre des Outre-mer. Elle n'a pas pris la parole publiquement, se contentant de déposer une gerbe au nom de la France, mais sa présence à Dachau a une double portée symbolique : rendre hommage aux Ultramarins morts dans les camps, mais aussi mettre un frein à la "concurrence des mémoires" entre la Shoah et l'esclavage.
Ecoutez George Pau-Langevin :
Après 4 heures de commémorations et de discours, la cérémonie s'est achevée par le traditionnel dépôt de gerbes. Sous la même pluie lugubre et incessante. "Un temps de circonstance", conclut la ministre des Outre-mer.
"Témoin de l'innommable"
Les parapluies sont presque aussi nombreux que les milliers de personnes qui assistent à cette commémoration. Des dizaines d’anciens déportés sont présents, malgré leur âge, comme le Français Jean Samuel qui se présente comme "un témoin de l’innommable". Au total, 27 pays sont présents à Dachau pour ce 70ème anniversaire. Les 200.000 déportés entre 1933 et 1945 venaient de 27 nations différentes.
GPL et Angela Merkel
Après avoir assisté à une cérémonie religieuse juive, Georges Pau-Langevin marche dans les pas de la chancelière allemande Angela Merkel vers l’ancien crématorium de Dachau, où une gerbe est déposée devant le monument dédié au "déporté inconnu".
Des messages politiques pour Merkel et GPL
Au-delà du devoir de mémoire, la chancelière allemande délivre à la tribune, un message d'actualité. Il faut prendre garde à la montée de l'antisémitisme, dit-elle, faisant référence aux agressions contre des rabbins en Allemagne ou encore à la vague d'attentats en France au début du mois de janvier. #Dachau70 #Merkel : "L'antisémitisme remonte en Europe" rabbins attaqués en Allemagne, attentats en janvier en France pic.twitter.com/iWGfw1VAyY
— La1ere.fr (@la1ere) 3 Mai 2015
Tonalité politique également pour la ministre des Outre-mer. Elle n'a pas pris la parole publiquement, se contentant de déposer une gerbe au nom de la France, mais sa présence à Dachau a une double portée symbolique : rendre hommage aux Ultramarins morts dans les camps, mais aussi mettre un frein à la "concurrence des mémoires" entre la Shoah et l'esclavage.
Ecoutez George Pau-Langevin :
Après 4 heures de commémorations et de discours, la cérémonie s'est achevée par le traditionnel dépôt de gerbes. Sous la même pluie lugubre et incessante. "Un temps de circonstance", conclut la ministre des Outre-mer.
Ecoutez le reportage de Radio Outre-mer 1ère