Environ 24.000 euros de salaire net mensuel, des primes, un appartement et une voiture, tout ça aux frais du contribuable de Levallois-Perret. Les avantages dont bénéficie le champion du monde de judo Teddy Riner dans la ville de Patrick Balkany font tiquer la chambre régionale des comptes.
Et voilà que l’on reparle encore de la ville de Levallois-Perret, fief du couple Balkany abonné aux mises en examen, mais cette fois avec Teddy Riner en guest star. Une « publicité » dont se serait sans doute bien passé le champion olympique et du monde en titre.
L’information a été dévoilée hier soir par le site Internet de France Bleu 107.1, qui s’est procuré avant sa publication prévue lundi un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion du Levallois Sporting Club. Le document (voir extrait ci-dessous) pointe de nombreuses irrégularités, et notamment le salaire de Teddy Riner, payé directement par le club de la ville. Un salaire de 24.000 euros net mensuel plus des primes de résultats pouvant s’élever jusqu’à 30.000 euros, et de nombreuses facilités : une voiture, un appartement, et le paiement de la taxe d’habitation. Pour ces derniers, le judoka perçoit les avantages non en nature mais en complément de son salaire.
Les magistrats de la CRC ont tiqué sur le paiement d’un tel salaire par le club, qui est essentiellement financé par la ville, donc par l’argent public. Et le club a du mal à justifier le montant des émoluments de Teddy Riner, d’autant que ce dernier ne combat quasiment jamais sous les couleurs du Levallois Sporting Club. L’aura du champion et ses retombées médiatiques pour la municipalité valent-elles un tel investissement ? Cette question sera débattue lundi en conseil municipal à Levallois.
L’information a été dévoilée hier soir par le site Internet de France Bleu 107.1, qui s’est procuré avant sa publication prévue lundi un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion du Levallois Sporting Club. Le document (voir extrait ci-dessous) pointe de nombreuses irrégularités, et notamment le salaire de Teddy Riner, payé directement par le club de la ville. Un salaire de 24.000 euros net mensuel plus des primes de résultats pouvant s’élever jusqu’à 30.000 euros, et de nombreuses facilités : une voiture, un appartement, et le paiement de la taxe d’habitation. Pour ces derniers, le judoka perçoit les avantages non en nature mais en complément de son salaire.
Les magistrats de la CRC ont tiqué sur le paiement d’un tel salaire par le club, qui est essentiellement financé par la ville, donc par l’argent public. Et le club a du mal à justifier le montant des émoluments de Teddy Riner, d’autant que ce dernier ne combat quasiment jamais sous les couleurs du Levallois Sporting Club. L’aura du champion et ses retombées médiatiques pour la municipalité valent-elles un tel investissement ? Cette question sera débattue lundi en conseil municipal à Levallois.