Aux Invalides, François Hollande rend hommage aux victimes des attentats

François Hollande le 27 novembre aux Invalides
Le président a rendu un hommage national aux 130 personnes tuées et aux centaines de blessés lors des attentats du 13 novembre à Paris et Saint Denis.
C'est dans un froid glaçant que se sont réunies les familles des victimes et de nombreuses personnalités politiques dans la cour des Invalides de Paris. Tous étaient venus rendre hommage aux 130 morts et près de 350 blessés, victimes des attentats du 13 novembre.
Leurs noms et âges ont tous été égrenés avant que François Hollande prenne la parole. Parmi eux, Jean-Jacques Kirchheim, 44 ans, Guadeloupéen tué au Bataclan et dont la compagne a été blessée.
 
"Vendredi 13 novembre, ce jour que nous n'oublierons jamais, La France a été frappée en son cœur", a rappelé le président Hollande avant d'évoquer "ces 130 noms, 130 vies arrachées, 130 destins fauchés, 130 rires que l'on n'entendra plus, 130 voix qui à jamais se sont tues".
 
Après avoir souligné la douleur des "parents qui ne reverront plus leurs enfants, des enfants qui grandiront sans leurs parents, des couples brisés, des frères et sœurs à jamais séparés", François Hollande s'est engagé à "tout mettre en œuvre pour détruire l'armée des fanatiques qui ont commis ce crime."
 
 

 
François Hollande a aussi mis en garde contrer les tentations de divisions et d'oppositions au sein de la nation française. "Que veulent les terroristes? Nous diviser? Ils échoueront", a-t-il assuré.
 

 
François Hollande a également rendu un hommage à Paris, "une ville qui donne un manteau de lumière aux idées, qui vibre le jour et brille la nuit", et a rappelé que les villes de Bamako, Tunis et Copenhague ont également été endeuillées par des actes terroristes.
 
 
 
La majorité des victimes avaient moins de 35 ans.  "L'épreuve nous a tous meurtris mais elle nous rendra plus fort", a poursuivi François Hollande avant de réaffirmer sa confiance en la génération touchée. "Malgré les larmes, cette génération est devenue le visage de la France".
 
 


 
 
Le discours du président a duré une quinzaine de minutes et s'est  conclu par une Marseillaise. Quelques instants avant qu'il ne prenne la parole, les chanteuses Yael Naim, Nolwenn Leroy et Camelia Jordana avaient entonné "Quand on a que l'amour de Jacques Brel". La chanteuse Nathalie Dessay avait, elle, repris "Perlimpinpin" de Barbara.