Les festivités se dérouleront sans "aucune restriction liée à l'état d'urgence" selon la préfecture et elles pourront finalement se prolonger au-delà de 22 heures.
•
Les festivités du carnaval de Guadeloupe, officiellement lancées dimanche 3 janvier pour cinq semaines, se dérouleront sans "aucune restriction liée à l'état d'urgence", a annoncé jeudi la préfecture de Guadeloupe, qui souligne toutefois que la sécurité est au coeur des manifestations de l'édition 2016.
"Le préfet n'a pas pris de mesures particulières d'interdiction des festivités, ni de limitation dans le temps ou dans l'espace", a indiqué la préfecture dans un communiqué. "Il n'y a donc, à l'heure actuelle, aucune restriction liée à l'état d'urgence", a-t-elle ajouté.
"Si des mesures particulières devaient être prises, elles seront mises en œuvre en liaison étroite avec les maires et les organisateurs", avec qui travaillent les services de l'Etat pour garantir la sécurité dans le contexte particulier du plan vigipirate renforcé qui s'applique au département, a précisé la préfecture.
Dans une interview publiée la semaine passée, le président de l'Office du carnaval qui regroupe 132 groupes carnavalesques, Louis Collomb, avait déclaré que les manifestations devraient s'achever chaque soir à 22h00. Mais il s'agissait là plus d'une préconisation que d'une interdiction formelle. La prochaine grande parade, le Goziéval, se déroulera à partir de vendredi dans la touristique commune du Gosier qui proposera aux touristes d'intégrer un groupe en costumes pour vivre l'évènement de l'intérieur.
Le carnaval, événement très populaire, draine plusieurs dizaines de milliers de Guadeloupéens dans les rues chaque fin de semaine. Cette année, il est dit court. Il dure cinq semaines pour s'arrêter comme de coutume le mercredi des Cendres, le 10 février.
"Le préfet n'a pas pris de mesures particulières d'interdiction des festivités, ni de limitation dans le temps ou dans l'espace", a indiqué la préfecture dans un communiqué. "Il n'y a donc, à l'heure actuelle, aucune restriction liée à l'état d'urgence", a-t-elle ajouté.
"Si des mesures particulières devaient être prises, elles seront mises en œuvre en liaison étroite avec les maires et les organisateurs", avec qui travaillent les services de l'Etat pour garantir la sécurité dans le contexte particulier du plan vigipirate renforcé qui s'applique au département, a précisé la préfecture.
La fête continuera après 22 heures
L'état d'urgence décrété au départ seulement pour l'Hexagone au lendemain des attentats du 13 novembre avait été officiellement étendu à plusieurs territoires d'outremer dont la Guadeloupe six jours plus tard.Dans une interview publiée la semaine passée, le président de l'Office du carnaval qui regroupe 132 groupes carnavalesques, Louis Collomb, avait déclaré que les manifestations devraient s'achever chaque soir à 22h00. Mais il s'agissait là plus d'une préconisation que d'une interdiction formelle. La prochaine grande parade, le Goziéval, se déroulera à partir de vendredi dans la touristique commune du Gosier qui proposera aux touristes d'intégrer un groupe en costumes pour vivre l'évènement de l'intérieur.
Le carnaval, événement très populaire, draine plusieurs dizaines de milliers de Guadeloupéens dans les rues chaque fin de semaine. Cette année, il est dit court. Il dure cinq semaines pour s'arrêter comme de coutume le mercredi des Cendres, le 10 février.