La Guadeloupe va activer le 25 janvier la première plateforme territoriale d'appui aux professionnels de santé, permettant une meilleure prise en charge des patients, dans le cadre de la future loi de santé, annonce l'Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe.
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"La Guadeloupe est le premier département à mettre en place cette plateforme en France. Cela résulte de la propre volonté de l'agence", a annoncé Patrice Richard, le directeur de l'Agence régionale de santé. "L'objectif est de faciliter le travail des 600 médecins généralistes de l'archipel en leur offrant un interlocuteur unique afin de fluidifier et améliorer la prise en charge des patients, notamment ceux en situation dite complexe (souffrant de maladies chroniques ou de plusieurs pathologies)", a expliqué le directeur.
"Tous les réseaux préexistants: Addictions, Périnat (Naître en Guadeloupe), Hypertension Artérielle, Diabète, Asthme et troubles du sommeil, Grandir; fusionnent. Leurs coordonnateurs, six au total, travailleront ensemble et seront joignables à un numéro unique", a-t-il ajouté avant de préciser : "l'objectif est que le coordonnateur réponde aux besoins du médecin traitant".
La mise en place de la plateforme entre dans le cadre du deuxième axe ("Innover pour mieux soigner en proximité") du projet de loi de modernisation du système de santé, porté par la ministre Marisol Touraine et adopté par le Parlement le 17 décembre 2015. Elle ne génère pour l'instant aucun surcoût supplémentaire : "ce sont des crédits qui existaient déjà dans les réseaux et qui ont été reconfigurés", a assuré le directeur de l'ARS.
"Tous les réseaux préexistants: Addictions, Périnat (Naître en Guadeloupe), Hypertension Artérielle, Diabète, Asthme et troubles du sommeil, Grandir; fusionnent. Leurs coordonnateurs, six au total, travailleront ensemble et seront joignables à un numéro unique", a-t-il ajouté avant de préciser : "l'objectif est que le coordonnateur réponde aux besoins du médecin traitant".
Innover pour mieux soigner en proximité
Selon Jean-Claude Lucina, le directeur de l'offre de soins à l'ARS : "des personnes dont les droits sont ouverts n'arrivaient pas à accéder aux soins. Ce sont elles que nous souhaitons toucher." L'approche du patient se veut globale et non par pathologie. Le coordinnateur pourra être amené à se déplacer au domicile du patient. Il doit assurer le suivi, faire le lien avec les différents professionnels de santé et travailler en partenariat avec le secteur social.La mise en place de la plateforme entre dans le cadre du deuxième axe ("Innover pour mieux soigner en proximité") du projet de loi de modernisation du système de santé, porté par la ministre Marisol Touraine et adopté par le Parlement le 17 décembre 2015. Elle ne génère pour l'instant aucun surcoût supplémentaire : "ce sont des crédits qui existaient déjà dans les réseaux et qui ont été reconfigurés", a assuré le directeur de l'ARS.