Cinq voyageurs qui ont contracté le virus Zika dans une zone touchée par cet agent infectieux, transmis par des moustiques, sont rentrés en France métropolitaine depuis le début de l'année, selon un premier bilan de l'Institut de veille sanitaire (INVS), a indiqué jeudi le ministère de la Santé.
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"Aucun des patients n'a présenté de forme grave de l'infection", précise le ministère dans un communiqué, sans indiquer les régions dans lesquelles ces voyageurs ont séjourné.
Le virus Zika se transmet par l'intermédiaire d'une piqure de moustique Aedes. "De ce fait, il n'y a pas actuellement de risque de transmission du virus Zika en métropole : nous ne sommes pas dans la période d'activité des moustiques Aedes, vecteurs du virus, comprise entre mai et novembre", ajoute le ministère. La Martinique et la Guyane sont passées la semaine dernière au stade épidémique. Un cas a par ailleurs été confirmé en Guadeloupe et un autre à Saint-Martin. "En décembre, dès la confirmation des premiers cas aux Antilles", la ministre a souligné avoir "mis en place des mesures d'information et de prévention" sur place.
Dans un autre cas, "le virus (vivant) a été détecté dans le sperme d'un homme deux mois après l'apparition des symptômes de l'infection", a-t-elle ajouté en réponse à une question. De tels cas "rendent biologiquement plausible une transmission par contacts sexuels mais la science est très claire à ce stade à savoir que le virus Zika se transmet essentiellement par la piqûre d'un moustique infecté", a souligné la Dr Schuchat.
Une transmission du virus serait possible par contacts sexuels
Deux cas d'infection par le virus Zika laissent penser qu'une transmission par contacts sexuels serait possible, a indiqué jeudi une haute responsable sanitaire américaine."On nous a indiqué un cas d'infection par le virus Zika dont la transmission s'est peut-être faite sexuellement", a dit la Dr Anne Schuchat, directrice adjointe des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) lors d'une conférence de presse téléphonique.
Dans un autre cas, "le virus (vivant) a été détecté dans le sperme d'un homme deux mois après l'apparition des symptômes de l'infection", a-t-elle ajouté en réponse à une question. De tels cas "rendent biologiquement plausible une transmission par contacts sexuels mais la science est très claire à ce stade à savoir que le virus Zika se transmet essentiellement par la piqûre d'un moustique infecté", a souligné la Dr Schuchat.
Un suivi médical renforcé pour les femmes enceintes
Ainsi, après l'avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), "un suivi médical renforcé pour les femmes enceintes ou en âge de procréer vivant dans les zones
touchées par l'épidémie" a été organisé, et "une information spécifique" leur est assurée par les professionnels de santé. L'Etablissement de Préparation et de Réponses aux Urgences Sanitaires (EPRUS) enverra une équipe de renfort sanitaire en fin de semaine en Martinique et en Guyane pour évaluer les besoins complémentaires à fournir aux hôpitaux et aux médecins dans ces territoires, selon le ministère.
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