Jusqu'au 24 juillet, l'exposition "Mata Hoata" présente les trésors de l'art ancestral marquisien. Les visiteurs pourront découvrir plus de 300 œuvres, dont 19 objets rares.
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Trois cents objets des XVIIIe et XIXe siècles venus de nombreux musées seront exposés au Quai Branly du 12 avril au 24 juillet. L'exposition est intitulée Mata Hoata, qu'on peut traduire par "regard étincelant", un motif très présent dans l'art marquisien, dont les sculpteurs et les tatoueurs sont toujours réputés.
Parmi les objets transférés en métropole, un délicat perce-oreille en os de cachalot sculpté, ou encore un petit tiki (statue sacrée) en pierre noire. L'énorme tiki en bois de plus de deux mètres de haut qui trône au milieu du musée de Tahiti et des Îles, lui, ne sera pas déplacé.
"Trois mois d'exposition centrée sur la culture polynésienne, sur les Marquises en particulier, pour nous, c'est exceptionnel", s'est réjoui le ministre de la Culture polynésien Heremoana Maamaatuaiahutapu.
Les Marquisiens voudraient voir leur archipel inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. Une demande distincte a été formulée pour le marae (lieu sacré polynésien) de Taputapuatea, à Raiatea, dans l'archipel des Îles-Sous-le-Vent. Cette candidature a été soutenue par François Hollande, qui a découvert lundi ce marae lors d'un séjour de 24 heures en Polynésie française.
Parmi les objets transférés en métropole, un délicat perce-oreille en os de cachalot sculpté, ou encore un petit tiki (statue sacrée) en pierre noire. L'énorme tiki en bois de plus de deux mètres de haut qui trône au milieu du musée de Tahiti et des Îles, lui, ne sera pas déplacé.
"Trois mois d'exposition centrée sur la culture polynésienne, sur les Marquises en particulier, pour nous, c'est exceptionnel", s'est réjoui le ministre de la Culture polynésien Heremoana Maamaatuaiahutapu.
Une région qui fait "rêver"
Les Marquises sont l'un des cinq archipels de la Polynésie française. Leur mystère et leurs habitants ont fasciné Stevenson et Melville, mais aussi Paul Gauguin et Jacques Brel qui sont enterrés l'un près de l'autre dans l'une des îles les plus peuplées, Hiva Oa. "C'est une région du monde qui a toujours fait rêver, et pouvoir se plonger dans ce qu'elle a été, dans un certain nombre de témoignages de son art, ça va, j'en suis sûre, passionner en France métropolitaine", a déclaré George Pau-Langevin.Les Marquisiens voudraient voir leur archipel inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. Une demande distincte a été formulée pour le marae (lieu sacré polynésien) de Taputapuatea, à Raiatea, dans l'archipel des Îles-Sous-le-Vent. Cette candidature a été soutenue par François Hollande, qui a découvert lundi ce marae lors d'un séjour de 24 heures en Polynésie française.