Deux plages de la ville du Cap, en Afrique du sud, vont utiliser des drones pour compléter le dispositif des garde-côtes et ainsi les aider à prévenir les attaques de requins.
Les drones, ces petits engins volants télécommandés, ont désormais de multiples usages, de la surveillance militaire à la livraison de pizzas. Au-delà de l’aspect commercial en pleine expansion, ces objets volants peuvent aussi servir l’intérêt général.
Avec la période estivale qui s’ouvre en Afrique du sud, deux plages très touristiques de la ville du Cap, Muisenberg et Fish Hoek, vont utiliser cette nouvelle technologie afin de compléter leur dispositif pour éviter les attaques de requins, rapporte Le Monde Afrique, qui cite Quartz Africa (en anglais).
En juillet 2015, lors de la finale d’une compétition de surf en Afrique du sud, il s’en était fallu de très peu pour que Mike Fanning, triple champion du monde, ne soit attaqué par un requin. La compétition avait finalement été annulée.
Avec la période estivale qui s’ouvre en Afrique du sud, deux plages très touristiques de la ville du Cap, Muisenberg et Fish Hoek, vont utiliser cette nouvelle technologie afin de compléter leur dispositif pour éviter les attaques de requins, rapporte Le Monde Afrique, qui cite Quartz Africa (en anglais).
Réduire les fausses alertes
WeFix, une société de réparation de téléphones portables, a noué un partenariat avec l’association Shark Spotters. La première va assurer, former et équiper en drones les membres de la seconde. Car il ne s’agit pas d’automatiser la surveillance des plages, mais de la compléter pour éviter les fausses alertes. Lorsqu’un surveillant de baignade, posté en hauteur, verra avec ses jumelles une forme qui lui parait inquiétante dans l’eau, ou qu’un habitant appellera pour lancer l’alerte, un drone sera envoyé au-dessus de l’océan, pour confirmation. "Désormais, lorsqu’ils aperçoivent quelque chose dans l’eau, ils peuvent envoyer un drone pour voir de quoi il s’agit : des algues, un requin ou un dauphin ? Ainsi, le nombre de fausses alertes est réduit", explique Alex Fourie, de la start-up weFix."Améliorer la sécurité" des baigneurs
Sarah Waries, en charge du projet pour l’ONG Shark Spotters, se réjouit de ce partenariat : "Nous espérons que les drones permettront d’améliorer la précision de notre système de drapeaux indiquant la présence ou non de requins dans l’eau et, bien sûr, d’améliorer la sécurité pour les amateurs de natation et de sports nautiques."En juillet 2015, lors de la finale d’une compétition de surf en Afrique du sud, il s’en était fallu de très peu pour que Mike Fanning, triple champion du monde, ne soit attaqué par un requin. La compétition avait finalement été annulée.