Coronavirus : le gouvernement débloque 39 millions d'euros pour l'aide alimentaire aux plus modestes, dont 4 millions Outre-mer

La Croix-Rouge en action aidée des militaires
La secrétaire d'État chargée de la lutte contre la pauvreté a annoncé que 39 millions d'euros vont être débloqués par le gouvernement pour financer l'aide alimentaire aux plus modestes. Pour les Outre-Mer, 4 millions seront distribués sous la forme de chèques d'urgence
alimentaire.
Le gouvernement a annoncé jeudi débloquer 39 millions d'euros supplémentaires pour l'aide alimentaire aux plus modestes, touchés de plein fouet par les conséquences de l'épidémie de coronavirus et les mesures de confinement.

Ces 39 millions d'euros "viendront soutenir les associations et répondre en urgence à des territoires en souffrance", a déclaré lors d'une conférence de presse Christelle Dubos, de la secrétaire d'Etat chargée de la lutte contre la pauvreté. Depuis le début du confinement, 65 millions d'euros ont déjà été mobilisés par le gouvernement dans des dispositifs d'aide aux sans-abri.

Pour les Outre-Mer, 4 millions seront distribués sous la forme de chèques d'urgence alimentaire à Mayotte, ou de distributions de denrées alimentaires en Guyane et à Saint-Martin.

 

Aides en Outre-mer

Un dispositif de de soutien aux familles des départements et régions d'Outre-mer avait été annoncé par Annick Girardin, ministre des Outre-mer et Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès du ministre des solidarités et de la santé en début de semaine. La prestation d'aide à la restauration scolaire a ainsi été maintenue pendant le temps de fermeture des établissements. Elle est versée directement aux familles ultramarines éligibles sous forme d'aide financière ou d'aide alimentaire directe par les CAF de Guadeloupe, de Guyane, de La Réunion, de Martinique et de Mayotte.

"La question de la faim est existante dans les territoires d'outre-mer", avait reconnu Annick Girardin le 15 avril, ajoutant que les aides alimentaires seront "plus importantes" en Guyane et à Mayotte. À La Réunion, le département a demandé à être également aidé, face à l'augmentation des demandes d'aide pour les colis alimentaires.