L'Elysée a donné quelques éléments sur les conditions du déconfinement, à la suite d'un entretien entre Emmanuel Macron et plusieurs maires. Pas de déconfinement régionalisé, le retour à l'école se fera sur la base du volontariat. Le port du masque sera obligatoire dans les transports.
•
La présidence de la République a donné quelques éléments sur les conditions du déconfinement, à la suite d'un entretien jeudi matin entre Emmanuel Macron et plusieurs maires. Un temps envisagé, le principe d'un déconfinement régionalisé n'a pas été retenu par le gouvernement. Le déconfinement ne sera pas "régionalisé" mais il s'adaptera aux "réalités de chaque territoire", a annoncé jeudi l'Elysée.
La rentrée scolaire du 11 mai sera "progressive, concertée avec les élus locaux et adaptée aux réalités locales", a ajouté l'Élysée, notamment en fonction de la taille des communes. Priorité sera sans doute donnée aux "plus jeunes, ceux qui ne sont pas autonomes", ainsi qu'aux enfants "les plus en difficulté", mais quoi qu'il en soit sur la base du volontariat des parents, "sans obligation de retour à l'école", précise l'Élysée.
Dans les transports publics, "il faudra probablement imposer le port du masque", a en outre fait savoir l'Élysée, qui a évoque un "cahier des charges organisationnel et sanitaire pour la reprise".
Emmanuel Macron a ainsi encouragé les maires à acheter de manière massive des masques grand public, "dans une logique de recommandation, pas d'obligation".
Concernant le calendrier, le chef de l'État "s'est engagé à ce que le cadre soit présenté en début de semaine prochaine" par le "Monsieur déconfinement" du gouvernement, Jean Castex, auprès des élus locaux, notamment pour un temps de concertation et d'interactions avec les élus. La présentation d'un plan détaillé doit intervenir début mai.
Ecole et transports en commun
Le déconfinement doit se préparer avec les maires, a insisté le chef de l'Etat, selon des propos rapportés par l'Elysée. Le retour progressif des enfants à l'école à partir du 11 mai se fera en outre "sur un principe de volontariat des parents et sans obligation". Mais "il faudra probablement imposer le port du masque" dans les transports en commun.La rentrée scolaire du 11 mai sera "progressive, concertée avec les élus locaux et adaptée aux réalités locales", a ajouté l'Élysée, notamment en fonction de la taille des communes. Priorité sera sans doute donnée aux "plus jeunes, ceux qui ne sont pas autonomes", ainsi qu'aux enfants "les plus en difficulté", mais quoi qu'il en soit sur la base du volontariat des parents, "sans obligation de retour à l'école", précise l'Élysée.
Dans les transports publics, "il faudra probablement imposer le port du masque", a en outre fait savoir l'Élysée, qui a évoque un "cahier des charges organisationnel et sanitaire pour la reprise".
Les masques
Sur le sujet des masques, "il y aura toujours une priorisation des masques FFP2 et chirurgicaux aux soignants" et l'exécutif reste "dans le registre de la recommandation à ce stade" pour sa généralisation au grand public "car il faut avant tout respecter les gestes barrière".Emmanuel Macron a ainsi encouragé les maires à acheter de manière massive des masques grand public, "dans une logique de recommandation, pas d'obligation".
Concernant le calendrier, le chef de l'État "s'est engagé à ce que le cadre soit présenté en début de semaine prochaine" par le "Monsieur déconfinement" du gouvernement, Jean Castex, auprès des élus locaux, notamment pour un temps de concertation et d'interactions avec les élus. La présentation d'un plan détaillé doit intervenir début mai.