Proposition de la préfecture moins 25 % sur les prix actuels pratiqués par le centre de contrôle technique. Les transporteurs veulent moins 45 %... Une réunion pour trancher est prévue la semaine prochaine.
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" Au jour d'aujourd'hui, nous sommes dans une impasse " voila ce que déclare maître Jérôme Gay, l'avocat des transporteurs à la sortie de la réunion avec les services de l'Etat jeudi soir. Impasse, c'est le mot puisque les transporteurs rejettent la proposition qui leur est faite à savoir une baisse de 25 % des tarifs actuels pratiqués par le centre de contrôle technique. Remise qui aurait abouti à un prix de 150€ au lieu des 200€.
Un nouveau prix qui serait resté en vigueur le temps de l’enquête de la répression des fraudes sur la situation de monopole d’Autovision et sur la conformité des tarifs. Les transporteurs eux, voulaient carrément un gel au tarif antérieur de 88€. Mais, ça, c'était avant puisque vendredi matin, dès 8 heures, une contre-proposition a été soumise à la préfecture. On en retient la demande d'une baisse de 45 % en attendant l'audit de la répression des fraudes.
Les syndicats des transporteurs seront de nouveau reçus à la préfecture, très probablement mardi prochain. Dès hier soir, après trois jours de mobilisation sur place, les transporteurs ont quitté le rond-point de la Crique fouillée. " On a décidé de laisser souffler la population ", explique Joelle Prévot-Madère. Elle ajoute " Encore une fois, nous comprenons l'exaspération de certaines personnes. Le problème dans ce pays, c’est que vous êtes obligés d’arriver à cette extrémité pour vous faire entendre ".
Pour autant, l’ensemble des syndicats de transporteurs restent mobilisés. Ils bloquent toujours l’accès au centre de contrôle Autovision à Matoury.
Un nouveau prix qui serait resté en vigueur le temps de l’enquête de la répression des fraudes sur la situation de monopole d’Autovision et sur la conformité des tarifs. Les transporteurs eux, voulaient carrément un gel au tarif antérieur de 88€. Mais, ça, c'était avant puisque vendredi matin, dès 8 heures, une contre-proposition a été soumise à la préfecture. On en retient la demande d'une baisse de 45 % en attendant l'audit de la répression des fraudes.
Fin de la mobilisation à la Crique Fouillée
" Nous souhaitons que durant le temps de l’enquête, nous puissions obtenir une remise de 45%, au lieu des 25 % proposés ", souligne Joelle Prévot Madère. Les transporteurs ont également une autre revendication concernant le problème lié aux tests d’émission de CO2 : " Aucune entreprise n'est capable de réparer les véhicules qui afficheront un tôt d’émission de gaz carbonique trop élevé ", indique Joelle Prévot-Madère. " Tant qu’il n’y a pas d’entreprise en Guyane pour réparer ce type de problème, nous souhaitons une dérogation. Sinon, tous les véhicules qui y seront confrontés devront rester à l’arrêt ".Les syndicats des transporteurs seront de nouveau reçus à la préfecture, très probablement mardi prochain. Dès hier soir, après trois jours de mobilisation sur place, les transporteurs ont quitté le rond-point de la Crique fouillée. " On a décidé de laisser souffler la population ", explique Joelle Prévot-Madère. Elle ajoute " Encore une fois, nous comprenons l'exaspération de certaines personnes. Le problème dans ce pays, c’est que vous êtes obligés d’arriver à cette extrémité pour vous faire entendre ".
Pour autant, l’ensemble des syndicats de transporteurs restent mobilisés. Ils bloquent toujours l’accès au centre de contrôle Autovision à Matoury.