Ce sont donc deux figures contrastées : le père Chanel, missionnaire dans le Pacifique, tué à coups de hache par le roi de Futuna et le père Labat, missionnaire dominicain, propriétaire d'esclaves, fabricant d'alcool et auteur d'un certain nombre de turpitudes coloniales qui ont durablement marqué l'histoire de l'Outre-mer. Le premier est resté un véritable martyr du Christ et le deuxième préfigure ce qui ne tardera pas à devenir une institution : le clergé colonial. Deux visages d'une même Eglise.