Parties civiles au procès qui commence ce vendredi, les proches des deux commandos du 9ème Rima veulent savoir ce qui s’est passé le 27 juin 2012 à Maripasoula, lors de l’embuscade fatale. Le procès a été reporté, suite à un problème de convocation de deux accusés.
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Parties civiles au procès qui commence ce vendredi (14 octobre), les proches des deux commandos du 9e Rima, veulent savoir ce qui s’est passé le 27 juin 2012 à Maripasoula, lors de l’embuscade fatale. Le procès, prévu en début de semaine, a été reporté de quatre jours et l’audience écourtée, suite à un problème de convocation de deux accusés. Quatre ans et trois mois après le drame de Dorlin, les familles Moralia et Pissot sont venues en Martinique pour assister au procès des meurtriers présumés de leurs proches, devant la cour d’assises de Fort de France.
Bien qu’ils devaient comparaître par "défaut", c'est-à-dire en leur absence, il fallait respecter le délai de dix jours entre leur convocation et le début de l’audience. Arrêtés en Guyane, deux autres ressortissants brésiliens, complices présumés de la bande de "Manoelzinho" seront bien devant les assises de Fort de France à partir d'aujourd'hui (vendredi 14 octobre), et jusqu’à mardi ou mercredi prochain.
Tués dans une embuscade
Le 27 juin 2012, l’adjudant-chef Stéphane Moralia et le sergent Sébastien Pissot de la section des Commandos de Recherche et d’Action en Jungle (CRAJ) du 9e RIMA, ont trouvé la mort dans une embuscade tendue avec des armes de type M16 ou Kalachnikov, sur un layon de Dorlin, lors d’une opération de lutte contre l’orpaillage clandestin. Le premier était en tête de colonne : touché au thorax, il est décédé quelques heures plus tard. Auxiliaire de santé, le caporal-chef Sébastien Pissot a été atteint mortellement alors qu’il tentait d’évacuer un gendarme gravement blessé dans l’embuscade. Un 2e gendarme a également été gravement blessé ce jour-là.Les familles espèrent "un procès utile"
Les familles de deux militaires tués veulent comprendre ce qui s’est passé. Jean-Claude Moralia, le père de Stéphane Moralia, espère aussi "qu'ils ne sont pas morts pour rien", et qu’il y aura "une continuité de l’action de l’État en Guyane" contre l’orpaillage clandestin. Par ailleurs, les familles ont très mal vécu le report de quatre jours du procès, suite à la convocation trop tardive des deux accusés détenus au Brésil. Il s’agit du suspect principal et chef de bande présumé, Manoel Moura Ferreira, alias "Manoelzinho" et de Ronaldo Silva Lima, surnommé "Brabo da Morgana", son complice de cavale, tous les deux arrêtés au Brésil.Bien qu’ils devaient comparaître par "défaut", c'est-à-dire en leur absence, il fallait respecter le délai de dix jours entre leur convocation et le début de l’audience. Arrêtés en Guyane, deux autres ressortissants brésiliens, complices présumés de la bande de "Manoelzinho" seront bien devant les assises de Fort de France à partir d'aujourd'hui (vendredi 14 octobre), et jusqu’à mardi ou mercredi prochain.