Libération de Christian Fléreau, Président du Crédit agricole de Guadeloupe : l’insécurité reste entière

Après sa garde à vue, Christina Fléreau a été conduit au Centre Hospitalier Universitaire, pour quelques examens, comme le veut la procédure. Tout au long de sa garde à vue, le Président du Crédit Agricole de Guadeloupe a été soutenu par les éleveurs de Guadeloupe.

Fin d’une longue garde à vue

Placé en garde à vue le 12 mars pour séquestration d’un présumé voleur de bêtes, le Président du Crédit Agricole de Guadeloupe a été entendu par le Procureur de la république. Celui-ci précise que l’enquête se poursuit et que l’affaire n’est pas aussi simple qu’elle y paraît


Les voleurs présumés toujours dehors

C’est une affaire qui rejoint de plein fouet le problème de l’insécurité en Guadeloupe. Les éleveurs y sont tout aussi confrontés, leurs exploitations étant en pleine nature, elles sont la cible de voleurs « patentés ». Résultat, régulièrement, des larcins sont commis et provoquent l’appauvrissement des exploitants. Christian Fléreau a, cette fois, « tenu un voleur » et il a appelé les forces de l’ordre. C’et ce qui lui est reproché. Depuis 2 mois, quelques 200 bêtes ont été volées sur l’exploitation de Christian Fléreau.
A sa sortie, Christian Fléreau a tenu une conférence de Presse. Yasmina Yacou et Philippe Grenier y étaient : 


Un véritable fléau

Le problème du vol sur les exploitations est un véritable fléau en Guadeloupe et s’il n’est pas traité, il peut mettre en péril la profession des éleveurs. Ceux-ci affirment en effet perdre régulièrement la source même de leurs revenus, du fait des vols récurrents. C'est un phénomène qui pénalise gravement la profession toute entière. 
Le reportage d'Eric Stimpfling :