Les larmes d'un père

La cérémonie aura lieu en Guadeloupe, sa terre d’origine. Thierry Céligny, c’est ce policier de la BAC qui s’est fait tuer en service. Un hommage lui est rendu aujourd’hui.

Policier de 35 ans

Il avait 35 ans, il était Guadeloupéen et membre de la Brigade Anti Criminalité (BAC). Thierry Céligny travaillait à Rosny-sous-Bois, en Seine Saint-Denis, lorsqu’il a, avec deux autres collègues, interpellé des individus qui circulaient sur une moto sans permis et sans casque.  Il a ensuite été fauché par une voiture qui lui a refusé la priorité.


L’accident

Cela se passe vendredi dernier. Deux des policiers de la BAC ont embarqué les « motards » à bord de leur véhicule. Le troisième, Thierry Céligny, rapatriait la moto au commissariat. Ironie de l’histoire, il ne portait pas de casque, non plus. C’est probablement la cause de son décès, car il a été percuté de plein fouet par une voiture qui lui a refusé la priorité. Au volant, une jeune femme de 26 ans, aussitôt placée en garde à vue pour homicide involontaire. Thierry Céligny est mort sur place, le choc a été violent.


Les larmes d’un père

Suite à ce drame, la famille de Thierry Céligny se désole. Le corps de la victime sera rapatrié en Guadeloupe à la fin de la semaine pour un dernier au revoir. Demain, dans l’Hexagone, une cérémonie hommage sera organisée en présence du Préfet, à Bobigny, sera organisée. Son père, David pleure un fils dont il ne se résout pas à la disparition.
Voici son témoignage, recueilli par Chantal Horn :