Le ministre des outremers s'est exprimé dans France Antilles ce matin face à la menace de mouvement des gérants à la mi-décembre. Victorin Lurel ne changera pas son décret.
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Le bras de fer à trois continue donc entre le ministre des outremers, les gérants de stations services et les compagnies pétrolières. Le projet de décret sur les marges et la fixation des prix présenté par Victorin Lurel avait déjà fait des remous au mois de juin et il pourrait en faire à nouveau d'ici quelques semaines.
Il y'a donc tout d'abord les compagnies pétrolières qui dénoncent ce texte. Le but de celui-ci est clairement de rogner les marges de ces compagnies jugées excessives par la rue Oudinot. Elles ont donc brandi il y a quelques semaines la menace d'une réforme du secteur de la distribution d'essence afin de faire des économies. Les compagnies envisagent de passer les stations en gestion directe, elles chapeauteraient alors toutes les structures installées sur notre territoire récupérant ainsi les fonctions de gestion. Un processus identique serait déjà engagé en Martinique et en Guyane et aurait conduit à des suppressions d'emplois selon le syndicat interrégional des gérants. Les compagnies pétrolières envisagent aussi d'automatiser les stations, faisant passer les pompes manuelles en pompes avec paiement par carte bancaire. Cela pourrait donc conduire à la disparition des pompistes. 900 emplois seraient menacés.
En réaction les gérants se sont donc retrouvés à Paris cette semaine pour préparer la riposte face à ces menaces. Ils choisissent pour l'instant la discussion et demandent l'organisation de tables rondes avec les préfets des différents régions et avec l'ensemble des acteurs de la filière pour trouver un accord. Faute de réponses, ils pourraient toutefois à nouveau choisir la solution de la mobilisation. Ils ont dors et déjà annoncée qu'ils n'attendraient pas au delà du 15 décembre.
Réactions en chaîne
Le projet de décret provoque la colère des pétroliers qui ont décidé de réagir et leur réaction provoque la colère des gérants qui envisagent aussi une réponse.Il y'a donc tout d'abord les compagnies pétrolières qui dénoncent ce texte. Le but de celui-ci est clairement de rogner les marges de ces compagnies jugées excessives par la rue Oudinot. Elles ont donc brandi il y a quelques semaines la menace d'une réforme du secteur de la distribution d'essence afin de faire des économies. Les compagnies envisagent de passer les stations en gestion directe, elles chapeauteraient alors toutes les structures installées sur notre territoire récupérant ainsi les fonctions de gestion. Un processus identique serait déjà engagé en Martinique et en Guyane et aurait conduit à des suppressions d'emplois selon le syndicat interrégional des gérants. Les compagnies pétrolières envisagent aussi d'automatiser les stations, faisant passer les pompes manuelles en pompes avec paiement par carte bancaire. Cela pourrait donc conduire à la disparition des pompistes. 900 emplois seraient menacés.
En réaction les gérants se sont donc retrouvés à Paris cette semaine pour préparer la riposte face à ces menaces. Ils choisissent pour l'instant la discussion et demandent l'organisation de tables rondes avec les préfets des différents régions et avec l'ensemble des acteurs de la filière pour trouver un accord. Faute de réponses, ils pourraient toutefois à nouveau choisir la solution de la mobilisation. Ils ont dors et déjà annoncée qu'ils n'attendraient pas au delà du 15 décembre.