L'union des groupements des producteurs de bananes des Antilles (UGPBan) va rencontrer le ministre des outremers aujourd'hui à Paris. Ils vont parler des difficultés et de l'avenir du secteur.
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Le secteur de la banane doit se réorganiser. C'est en substance le message qu'avait fait passer le ministre des outremers la semaine dernière. Après ses annonces de "réorientation" nécessaire dans la filière canne, Victorin Lurel avait invité les planteurs à se diversifier et à préparer des reconversions face aux difficultés du secteur. Ce sont ces questions qui seront au coeur des discussions aujourd'hui à Paris dans les locaux du ministère des outremers.
La question de l'avenir du secteur est donc primordiale et fait partie des grandes priorités du ministère des outremers.
La plus connue c'est la cercosporiose. La question de la lutte contre ce champignon qui s'attaque aux feuilles des bananiers et empêche la croissance optimale des fruits devrait être largement évoquée lors de cette rencontre au ministère de la rue Oudinot. L'enjeu étant bien sûr d'organiser un plan efficace pour le combattre. Un plan qui ne passera pas par la pratique de l'épandage aérien de pesticides.
Les planteurs et le ministre devraient aussi parler de la mise en place d'une filière de banane biologique.
Le troisième sujet qui doit être évoqué est celui de l'exportation. Afin de garantir la survie de la filière locale, il est essentiel de consolider la vente de nos produits à l'étranger. L'objectif est de conserver un volume d'export compris entre 70 000 et 80 000 tonnes par an.
Enfin la question de l'agro-transformation sera aussi abordée. Il est important de soutenir la diversification des produits issus de la banane pour garantir une marchandise de qualité et donc une meilleure attractivité sur le marché.
Premier secteur agricole de Guadeloupe
La banane est le premier employeur agricole chez nous et le premier producteur en terme de volume. Chaque année, le secteur exploite plus de 70 000 tonnes de fruits et génère un chiffre d'affaire de 50 millions d'euros. Sur notre île, il y'a 2 100 hectares de bananier plantés pour 200 producteurs. En plus de ceux-ci, la filière fait vivre environ 3000 personnes.La question de l'avenir du secteur est donc primordiale et fait partie des grandes priorités du ministère des outremers.
Cercosporioses, exportation et agro-transformation
Le secteur fait face à de nombreuses difficultés chez nous.La plus connue c'est la cercosporiose. La question de la lutte contre ce champignon qui s'attaque aux feuilles des bananiers et empêche la croissance optimale des fruits devrait être largement évoquée lors de cette rencontre au ministère de la rue Oudinot. L'enjeu étant bien sûr d'organiser un plan efficace pour le combattre. Un plan qui ne passera pas par la pratique de l'épandage aérien de pesticides.
Les planteurs et le ministre devraient aussi parler de la mise en place d'une filière de banane biologique.
Le troisième sujet qui doit être évoqué est celui de l'exportation. Afin de garantir la survie de la filière locale, il est essentiel de consolider la vente de nos produits à l'étranger. L'objectif est de conserver un volume d'export compris entre 70 000 et 80 000 tonnes par an.
Enfin la question de l'agro-transformation sera aussi abordée. Il est important de soutenir la diversification des produits issus de la banane pour garantir une marchandise de qualité et donc une meilleure attractivité sur le marché.