Les gérants de stations service de la Guadeloupe sont en attente de négociations. Ils ont donné à l’état jusqu’à la fin du mois, et assorti leur ultimatum d’une double menace : Blocage des pompes et annulation de la convention collective des pompistes
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Ils l’ont annoncé en fin de semaine dernière, ils pourraient se mobiliser s’il n’y a pas de satisfaction concernant deux de leurs revendications, la revalorisation de leurs marges, et l’AIP, l’accord interprofessionnel Pétrolier. Une mobilisation prévue dès le 1er mars prochain dans notre archipel. Une rencontre avec les services de la préfecture de Guadeloupe est annoncée. Pas de confirmation du côté de la préfecture.
Ces chefs d’entreprises affirment subir de plein fouet la crise économique. Les automobilistes guadeloupéens ont modifié, à la baisse, leur façon de consommer.
Les gérants ont à leur disposition moult données statistiques sur ces difficultés. C’est sur ces éléments que va se baser l’organisation professionnelle des gérants de stations-service de la Guadeloupe. Conformément à l’article 10 de l’arrêté de méthode, l’organisation professionnelle « représentative » peut a tout moment de l’année demander une revalorisation des marges de détails, si des « circonstances exceptionnelles l’exigent ». Les circonstances économiques exceptionnelles peuvent être confortées par le spectre d’une pénurie de carburants dans l’archipel à partir du 1er mars.
La méthode normale de revalorisation des marges des gérants de stations-service est elle aussi prévue dans l’arrêté du 05 février 2014 de mise en œuvre du décret n° 2013-1314 du 27 décembre 2013, c’est une évolution annuelle en fonction de l’indice des prix déterminé par l’INSEE, l’institut national de la statistique et des études économiques.
Pour ces deux révisions de la marge des gérants, il y a tout de même des conditions : 1) fournir un certains nombre de données comptables 2) démontrer que la profession a préservé les emplois de pompistes.
Il y a un précédent, à Saint-Denis de la Réunion. Les gérants de l’île Bourbon se sont mobilisés le 29 janvier dernier. Il n’aura fallu qu’une petite journée de négociation, avec la préfecture de l’île pour un obtenir un centime d’augmentation à la pompe.
L’autre revendication en revanche, le retour du précédent système des AIP, les accords interprofessionnels pétroliers. La revendication est plus ardue. George Pau Langevin, la ministre des outre-mer a déjà prévenu, pas question de revenir sur les décrets Lurel.
Dans l’arrêté du 05 février 2014, il est prévu que ces AIP (pour les fins de contrat de location-gérance) soient directement imputés aux prix « sortis raffineries ». Ce deuxième point du cahier de revendication des gérants de stations-service pourrait bloquer les discussions.
Ces chefs d’entreprises affirment subir de plein fouet la crise économique. Les automobilistes guadeloupéens ont modifié, à la baisse, leur façon de consommer.
Les gérants ont à leur disposition moult données statistiques sur ces difficultés. C’est sur ces éléments que va se baser l’organisation professionnelle des gérants de stations-service de la Guadeloupe. Conformément à l’article 10 de l’arrêté de méthode, l’organisation professionnelle « représentative » peut a tout moment de l’année demander une revalorisation des marges de détails, si des « circonstances exceptionnelles l’exigent ». Les circonstances économiques exceptionnelles peuvent être confortées par le spectre d’une pénurie de carburants dans l’archipel à partir du 1er mars.
La méthode normale de revalorisation des marges des gérants de stations-service est elle aussi prévue dans l’arrêté du 05 février 2014 de mise en œuvre du décret n° 2013-1314 du 27 décembre 2013, c’est une évolution annuelle en fonction de l’indice des prix déterminé par l’INSEE, l’institut national de la statistique et des études économiques.
Pour ces deux révisions de la marge des gérants, il y a tout de même des conditions : 1) fournir un certains nombre de données comptables 2) démontrer que la profession a préservé les emplois de pompistes.
Il y a un précédent, à Saint-Denis de la Réunion. Les gérants de l’île Bourbon se sont mobilisés le 29 janvier dernier. Il n’aura fallu qu’une petite journée de négociation, avec la préfecture de l’île pour un obtenir un centime d’augmentation à la pompe.
L’autre revendication en revanche, le retour du précédent système des AIP, les accords interprofessionnels pétroliers. La revendication est plus ardue. George Pau Langevin, la ministre des outre-mer a déjà prévenu, pas question de revenir sur les décrets Lurel.
Dans l’arrêté du 05 février 2014, il est prévu que ces AIP (pour les fins de contrat de location-gérance) soient directement imputés aux prix « sortis raffineries ». Ce deuxième point du cahier de revendication des gérants de stations-service pourrait bloquer les discussions.