Cette journée internationale du baisier est née dans les années 90, mais il lui a fallu du temps pour s'imposer et surtout, qu'un jour lui soit dédié. Mais parmi tous les baisers du jour, un baiser suscite encore beaucoup d'interrogations, celui entre les parents et leurs enfants
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Dans l’histoire de nos sociétés, le baiser n'a pas toujours eu la signification que nous lui connaissons aujourd'hui. Dans l'antiquité, il était avant tout échangé d’homme à homme et constituait une sorte de reconnaissance sociale. Que dire à ce titre du baiser de Judas ?
A la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque d’amour entre homme et femme. Signification qu'il a largement gardée de nos jours en devenant l'expression de l’intimité, de l'affection, de l'amour ... et plus si affinités !
De rite social, le baiser est ainsi entré dans le domaine de la vie privé. Quoique... l'histoire est un éternel recommencement et le baiser, mixte ou non, est redevenu dans certains milieux (artistes, people, ...) la marque de l'appartenance à un même cercle. Comme quoi on n'invente pas grand chose dans nos sociétés "modernes"...
Baiser admis ou prohibé
Un baiser fait souvent parler de lui dans les conversations en société, même s'il rentre de plus en plus dans les moeurs, celui entre les parents et leurs enfants. Geste naturel et expression d'amour pour les uns, geste déplacé et inconvenant pour les autres.
Interrogé à ce propos par le Journal La Croix, la psycholgue-psychanalyste Catherine Bergeret-Amselek répond sans ambages : "L’enfant comprend très tôt que c’est interdit, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il se met à rire en embrassant sa mère ou son père sur la bouche. Les parents doivent surtout s’interroger sur leurs propres motivations. Certaines mères vont parfois combler leur manque d’amour au sein du couple, après une séparation ou un deuil, avec leurs enfants. Renoncer au corps à corps, à la tendresse et aux bisous est un sevrage pour elles, plus encore que pour les papas, car elles sont plus fusionnelles et d’avantage dans l’oralité. C’est d’autant plus difficile que la tendance aujourd’hui est aux câlins et aux « bisous » en toutes circonstances et dans tous les contextes, même professionnels. On s’embrasse, on se prend dans les bras et on s’envoie des « like » et des « cœurs » sur les réseaux sociaux. Mais modérons-nous sur les enfants qui ne sont pas des objets d’amour, mais des petits sujets."
Et parmi les baisers, celui qui ne devrait susciter aucune polémique et qui a fait l'objet d'une chanson en 1954 et qui est encore chantée aujourd'hui, celle de Georges Brassens qui rendait hommage aux "amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics, en s'foutant pas mal du regard oblique des passants... honnêtes".
Le bisou a (toujours) de l'avenir !
Marque de tendresse, d'amour conjugal (ou autre) ou même rite adolescent, le baiser fait travailler nos muscles, contribue au renforcement de nos défenses immunitaires (voir plus bas) et apporte des enseignements nombreux sur l'état du (ou de la) partenaire.
Il faut quand même savoir que, lors d'un échange de baiser, ce ne sont pas moins de 50 millions de bactéries qui sont échangées. Le baiser est donc le théâtre de nos échanges buccaux; il transmet de très nombreuses bactéries et on estime à 50 millions la quantité échangée dans un "french kiss". [ndlr: les méthodes de comptage restent assez floues pour le moment !]
Pour la petite histoire :
L'esprit de compétition est fortement ancré chez nos contemporains et on enregistre régulièrement des concours du plus long baiser. Entre le 6 et le 7 juillet 2005, un record a été établi à 31 heures et 30 minutes. L'histoire ne dit pas s'il a fallu réanimer les (heureux) gagnants.
A la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque d’amour entre homme et femme. Signification qu'il a largement gardée de nos jours en devenant l'expression de l’intimité, de l'affection, de l'amour ... et plus si affinités !
De rite social, le baiser est ainsi entré dans le domaine de la vie privé. Quoique... l'histoire est un éternel recommencement et le baiser, mixte ou non, est redevenu dans certains milieux (artistes, people, ...) la marque de l'appartenance à un même cercle. Comme quoi on n'invente pas grand chose dans nos sociétés "modernes"...
Baiser admis ou prohibé
Un baiser fait souvent parler de lui dans les conversations en société, même s'il rentre de plus en plus dans les moeurs, celui entre les parents et leurs enfants. Geste naturel et expression d'amour pour les uns, geste déplacé et inconvenant pour les autres.
Interrogé à ce propos par le Journal La Croix, la psycholgue-psychanalyste Catherine Bergeret-Amselek répond sans ambages : "L’enfant comprend très tôt que c’est interdit, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il se met à rire en embrassant sa mère ou son père sur la bouche. Les parents doivent surtout s’interroger sur leurs propres motivations. Certaines mères vont parfois combler leur manque d’amour au sein du couple, après une séparation ou un deuil, avec leurs enfants. Renoncer au corps à corps, à la tendresse et aux bisous est un sevrage pour elles, plus encore que pour les papas, car elles sont plus fusionnelles et d’avantage dans l’oralité. C’est d’autant plus difficile que la tendance aujourd’hui est aux câlins et aux « bisous » en toutes circonstances et dans tous les contextes, même professionnels. On s’embrasse, on se prend dans les bras et on s’envoie des « like » et des « cœurs » sur les réseaux sociaux. Mais modérons-nous sur les enfants qui ne sont pas des objets d’amour, mais des petits sujets."
Et parmi les baisers, celui qui ne devrait susciter aucune polémique et qui a fait l'objet d'une chanson en 1954 et qui est encore chantée aujourd'hui, celle de Georges Brassens qui rendait hommage aux "amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics, en s'foutant pas mal du regard oblique des passants... honnêtes".
Le bisou a (toujours) de l'avenir !
Marque de tendresse, d'amour conjugal (ou autre) ou même rite adolescent, le baiser fait travailler nos muscles, contribue au renforcement de nos défenses immunitaires (voir plus bas) et apporte des enseignements nombreux sur l'état du (ou de la) partenaire.
Il faut quand même savoir que, lors d'un échange de baiser, ce ne sont pas moins de 50 millions de bactéries qui sont échangées. Le baiser est donc le théâtre de nos échanges buccaux; il transmet de très nombreuses bactéries et on estime à 50 millions la quantité échangée dans un "french kiss". [ndlr: les méthodes de comptage restent assez floues pour le moment !]
Pour la petite histoire :
L'esprit de compétition est fortement ancré chez nos contemporains et on enregistre régulièrement des concours du plus long baiser. Entre le 6 et le 7 juillet 2005, un record a été établi à 31 heures et 30 minutes. L'histoire ne dit pas s'il a fallu réanimer les (heureux) gagnants.