Les actions conduites par le GIP-RASPEG seront maintenues, selon une mise au point de l'ARS

L'avenir du GIP-RASPEG dépend d'eux....
Alors que la directrice du GIP-RASPEG, Myriam Chollet, a mené une nouvelle marche, ce dimanche 14 juin, pour dire son inquiétude quant à l'avenir de la structure, l'ARS affirme que la réorganisation des dispositifs de parcours de soins ne se fera pas au détriment des actions conduites par le GIP.
"Il n'existe pas d'intentions négatives, ou encore cachées, vis-à-vis du GIP-RASPEG". Dans un communiqué en date du 13 juin, l'Agence régionale de santé réitère son étonnement, et évoque un "malentendu", à propos de la lettre ouverte publiée le 10 juin par des représentants du personnel du Groupement d'intérêt public-Réseaux et actions de santé publique en Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy.
L'ARS confirme qu'une rencontre est prévue au cours de la semaine à venir, en présence du président du Conseil d'administration, Gérard Cotellon, afin de "répondre aux questions du personnel et le rassurer"

"L'ARS n'a jamais souhaité ni envisager de démanteler les actions conduites par le GIP. Il n'y a ni harcèlement, ni acharnement ; il y a un travail collaboratif pour un projet d'avenir et d'envergure"

Vers une structure d'appui unique

Ce "projet", c'est en fait la restructuration des différents services d'aides et de soins, prévue par la loi d'organisation et de transformation du système de santé du 24 juillet 2019. Elle a institué la création, dans chaque territoire, d'un DAC (Dispositif d'appui à la coordination), une structure unique qui doit faire converger tous les dispositifs existants : Réseaux de santé territoriaux ; Plateformes territoriales d'appui ; MAIA (Méthode d'Action pour l'Intégration des services d'Aides et de soins dans le champ de l'autonomie). 
Ce DAC, qui sera piloté par l'ARS, est censé simplifier et rendre plus lisible la prise en charge des parcours de soins complexes (notamment pour les pathologies chroniques).
 

Un audit attendu

"Il convient d'agir dans l'intérêt des populations et des personnels des différentes structures, en construisant une réponse adaptée à notre territoire", souligne l'ARS dans son communiqué. Un audit a été commandé. Il va aider à "prendre les bonnes orientations, afin que personne ne soit lésé", assure l'Agence régionale de santé. "Pourquoi penser que cet audit sera défavorable ?", poursuit l'Agence, en rappelant que le cahier des charges du DAC a été construit avec les personnes concernées.
L'ARS se veut donc rassurante envers les personnels du GIP-RASPEG, qui "nont rien à craindre".  L'administration dirigée par Vélérie Denux affirme au contraire avoir "besoin de leurs compétences, de leur savoir-faire et de leur engagement"