L’ARS veut lutter contre les déserts médicaux en Guadeloupe. Six médecins vont s’installer, en bénéficiant des aides incitatives mises en place. Encore faudrait-il qu'ils s'installe là où le besoin se fait le plus sentir.
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L’Agence régionale de santé, lors d’une conférence de presse hier à Gourbeyre, faisait le point sur la politique de lutte contre les déserts médicaux. L’ARS parle plutôt désormais de « territoires sous-denses » et veut garantir un égal accès aux soins. Déclinaison donc de la politique annoncée par la ministre de la Santé et par le Premier Ministre, les habitants de Guadeloupe doivent donc pouvoir trouver un médecin plus facilement.
La situation actuelle inquiétante en particulier pour la Basse-Terre : la moitié de la Guadeloupe soit 19 des 32 communes (quelque 198 000 habitants) ne voient un médecin qu’au terme de longues recherches et souvent après 4 ou 5 heures d’attente. Un médecin souvent débordé, donc fatigué. Il faut plus de praticiens en Guadeloupe (des généralistes) ; il faut de la télémédecine, des maisons médicales. L’ARS veut donc repeupler ces déserts médicaux
La situation actuelle inquiétante en particulier pour la Basse-Terre : la moitié de la Guadeloupe soit 19 des 32 communes (quelque 198 000 habitants) ne voient un médecin qu’au terme de longues recherches et souvent après 4 ou 5 heures d’attente. Un médecin souvent débordé, donc fatigué. Il faut plus de praticiens en Guadeloupe (des généralistes) ; il faut de la télémédecine, des maisons médicales. L’ARS veut donc repeupler ces déserts médicaux