Nous devrions envisager l’article 74 de la Constitution ; il est essentiel de poser cette réalité clairement et sans complexe.
Ary Chalus
Le président de Région prend de court tous les observateurs politiques. Ary Chalus enfonce le clou, pas de demi-mesures ni de discours ambigus, mais cela demande de la pédagogie. Il faut un document clair pour que l’archipel puisse définir sa place dans la République française, mais aussi dans le monde.
Une perspective qui passe par une citoyenneté guadeloupéenne, cela passe par le droit du sol, le droit du sang et une forme de naturalisation. Une citoyenneté guadeloupéenne à ne pas confondre avec la nationalité.
Côté institutionnel, le président de Région envisage deux organes. Une assemblée territoriale chargée de la production de la loi, de son application ainsi que de la gestion des affaires courantes. Et un conseil exécutif, qui déterminera et conduira les politiques de l’archipel.
Cette assemblée et ce conseil exécutif pourraient être épaulés par des conseils consultatifs.
L’homme politique envisage aussi d’adapter le mode de scrutin avec plus de proportionnelle : un mix entre l’actuel scrutin de la Région et la Polynésie française pour une représentation de l’ensemble du territoire. Mais rien ne sera décidé sans le Peuple Guadeloupéen.
Ary Chalus affirme que depuis 2003, puis 2015, que toute son action a été tournée vers la prise de responsabilité des Guadeloupéens.