Le Maire de Basse-Terre à la rencontre des barricadiers de Rivière-des-Pères

Le maire de Basse-Terre, André Atallah, à la rencontre des barricadiers de Rivière-des-Pères - 29/11/2021
Moment de vie, sur un barrage routier, ce lundi 29 novembre 2021. Le point de blocage de Rivière-des-Pères, à Basse-Terre, a été maintes fois levé, par les forces de l'ordre. A chaque fois, les manifestants l'ont remis en place. Le maire de Basse-Terre, André Atallah, est allé à leur rencontre.

Le quartier de Rivière-des-Pères, à Basse-Terre, est le théâtre d'un chassé-croisé devenu régulier, entre les manifestants qui érigent des barrages et les forces de l'ordre qui les lèvent, depuis plusieurs jours. Des affrontements, entre les deux camps, ont même éclaté, par moment.
Depuis vendredi, cette portion de la route nationale 2 avait été libérée des encombrants et rendue à la circulation, mais ce lundi 29 novembre 2021, au petit matin, des entraves ont à nouveau été constatées.

Un manège qui a poussé le maire à se déplacer sur place. André Atallah a tenu à rencontrer les personnes mobilisées, dans ce secteur, identifié comme l'un des points chauds de l'actuel mouvement de protestation populaire de grande ampleur, qui sévit en Guadeloupe.
Une rencontre qui s'est faite sous la protection des policiers, qui étaient déjà dans la zone.

La prise de contact a été compliquée, les manifestants ayant estimé que l'élu a tardé à se rapprocher d'eux.

Echange entre André Atallah et les manifestants de Rivière-des-Pères ©Jean-Marie Firpion - Guadeloupe La 1ère

Au final, après un moment de confusion, l'échange a eu lieu, autour des doléances des militants. Ces derniers ont apprécié d'être écoutés, selon le maire, André Atallah :

André Atallah, maire de Basse-Terre ©Jean-Marie Firpion - Guadeloupe La 1ère

André Atallah a conclu en faisant une proposition, à ses interlocuteurs : lorsque des groupes de travail seront mis en place, pour répondre à la série de revendications du Collectif d'organisations en lutte, il fera en sorte qu'il y ait aussi des jeunes autour de la table.

Par ailleurs, les personnes mobilisées veulent que la police laisse leur barrage qu'elles acceptent de rendre filtrant, en établissant notamment des priorités de passage. Une question sur laquelle le maire ne s'est pas engagé, puisque la liberté de circulation est la prérogative de l'Etat.