Les élèves du sud Basse-Terre privés de natation à cause des plaisanciers qui envahissent la zone de baignade

Pas de baignade pour les élèves de la Basse-Terre en raison du nombre de bateaux au mouillage
Depuis deux semaines, les élèves du sud Basse-Terre sont privés de natation. Les cours ont été suspendus par un arrêté du Rectorat de Guadeloupe en raison d'une présence trop importante de bateaux de plaisance qui ont élu domicile à proximité du littoral à Rivière Sens. Le cercle des nageurs de la région Basse-Terre réclame plus de sanctions.

26 hier, 17 aujourd’hui. Chaque année à la même période, la haute saison touristique, les bateaux de plaisance investissent le littoral de la plage de Rivière Sens.

Des embarcations sur lesquelles plusieurs dizaines de personnes vivent et qui représentent un risque sanitaire élevé pour les activités du club de natation installé à Rivière Sens. En temps normal, le site reçoit près de 500 élèves du Sud Basse-Terre chaque jour.

Prosper Congré, Président du cercle des nageurs de la région Basse-Terre ©Alexandre Houda et Ludovic Gaydu - Guadeloupe la 1ère

Un club en sursis, qui a déjà perdu 90% de ses activités, après la fermeture de la piscine de Rivière des pères, site utilisé auparavant et dont l’ensemble des employés dépendent désormais de cette natation scolaire. Bien sûr les responsables politiques ont été sollicités à plusieurs reprises pour cette situation. Mais chaque année, au moment du carnaval, les plaisanciers envahissent le littoral. Ils sont au mouillage et déversent leurs déchets dans la mer. Cela pose un problème de pollution et un risque sanitaire évident pour la baignade.

Vers une solution politique ?

Les responsables politiques affirment se pencher sur la question depuis l’an dernier. Selon certaines informations, ils seraient actuellement dans les dernières phases d’un processus visant à installer une démarcation qui sauvegarderait au moins 80 mètres au large du littoral. Mais le cercle des nageurs de la région de Basse-Terre espère une réaction plus immédiate.

Prosper Congré souhaite un dénouement immédiat ©Alexandre Houda et Ludovic Gaydu - Guadeloupe la 1ère

 

Et malgré une dizaine de verbalisations opérée hier par la gendarmerie, force est de constater, que ce n’est pas suffisant.