Les listes candidates doivent prendre rendez-vous avec les services de la préfecture pour s’enregistrer en vue de ce scrutin. Elles ont jusqu’au mardi 02 juin pour s’enregistrer. Et le long épisode de la crise du Covid 19 a permis aux uns et aux autres de fourbir leurs armes et stratégies.
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Au-delà de la simple élection d’une équipe municipale, il y a de lourds enjeux politiques.
Vingt communes de l’Archipel doivent encore se déterminer au second tour. Cela représente 62,5% de l’échiquier communale de la Guadeloupe.
A l’inverse 37,5% de ces communes, soit 12, ont déjà désigné leur équipe dirigeante.
En grattant un peu le vernis de l’élection municipale, qui a toute son importance, en sourdine se joue des enjeux politiques avec l’influence des courants politiques… Un point important pour les échéances à venir.
En la matière, ce sont les régionales de l’année prochaine qui sont en perspective. Il y a un match GUSR, Ary Chalus, le président de Région d’une part, et de l’autre la gauche et la Fédération Guadeloupéenne du parti socialiste.
Sur l’échiquier la droite entend, elle, résister.
Six communes sont dans le giron de cette majorité régionale. Le GUSR est à la tête de Petit-Bourg. Le parti de Guy Losbar réussi aussi à s’emparer de Pointe-Noire. Ary Chalus est influent, il dispose de Baie-Mahault, il a réussi à établir un certain rapprochement avec Jean-Louis Francisque, le maire de Trois-Rivières, tout comme le maire de Bouillante, Thierry Abelli. Le maire de Goyave Ferdy Louisy, se rapproche.
L’autre pôle de gauche avec comme point d’ancrage la fédération Guadeloupéenne du parti socialiste, s’est imposée à Lamentin, à Saint-Claude, à Petit-Canal. Il a fortement soutenu Eric Jalton, le maire des Abymes, qui dispose désormais d’une aura de potentiel leader.
Reste deux communes avec deux femmes à la personnalité forte. Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, qui se veut être proche de tous les leaders et Maryse Etzol, la maire de Grand-Bourg, elle aussi courtisée par tous les courants.
Pour les communes au second tour, la FGPS et ses alliés de gauche sont légèrement en tête. Les candidats investis ou soutenus par le PS sortent en tête dans 10 communes. La majorité régionale ne l’est qu’à Port-Louis. Le GUSR est en embuscade dans plusieurs communes, et la droite vire en tête à Anse Bertrand et à Gourbeyre.
Reste que ce sont des élections et les tractations sont toujours en cours. De quoi faire basculer ou pas la tendance.
Vingt communes de l’Archipel doivent encore se déterminer au second tour. Cela représente 62,5% de l’échiquier communale de la Guadeloupe.
A l’inverse 37,5% de ces communes, soit 12, ont déjà désigné leur équipe dirigeante.
En grattant un peu le vernis de l’élection municipale, qui a toute son importance, en sourdine se joue des enjeux politiques avec l’influence des courants politiques… Un point important pour les échéances à venir.
En la matière, ce sont les régionales de l’année prochaine qui sont en perspective. Il y a un match GUSR, Ary Chalus, le président de Région d’une part, et de l’autre la gauche et la Fédération Guadeloupéenne du parti socialiste.
Sur l’échiquier la droite entend, elle, résister.
L'heure des comptes et des décomptes pour les régionales
Pour ce premier tour, c’est la majorité régionale qui prend une légère avance, même s'il faut faire certaines nuances entre le GUSR et le leader Ary Chalus.Six communes sont dans le giron de cette majorité régionale. Le GUSR est à la tête de Petit-Bourg. Le parti de Guy Losbar réussi aussi à s’emparer de Pointe-Noire. Ary Chalus est influent, il dispose de Baie-Mahault, il a réussi à établir un certain rapprochement avec Jean-Louis Francisque, le maire de Trois-Rivières, tout comme le maire de Bouillante, Thierry Abelli. Le maire de Goyave Ferdy Louisy, se rapproche.
L’autre pôle de gauche avec comme point d’ancrage la fédération Guadeloupéenne du parti socialiste, s’est imposée à Lamentin, à Saint-Claude, à Petit-Canal. Il a fortement soutenu Eric Jalton, le maire des Abymes, qui dispose désormais d’une aura de potentiel leader.
Reste deux communes avec deux femmes à la personnalité forte. Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, qui se veut être proche de tous les leaders et Maryse Etzol, la maire de Grand-Bourg, elle aussi courtisée par tous les courants.
Pour les communes au second tour, la FGPS et ses alliés de gauche sont légèrement en tête. Les candidats investis ou soutenus par le PS sortent en tête dans 10 communes. La majorité régionale ne l’est qu’à Port-Louis. Le GUSR est en embuscade dans plusieurs communes, et la droite vire en tête à Anse Bertrand et à Gourbeyre.
Reste que ce sont des élections et les tractations sont toujours en cours. De quoi faire basculer ou pas la tendance.