Dans l'exercice de ses principales activités, le secteur agricole semble pour l'instant relativement épargné. Les récoltes de bananes et de canne se poursuivent. En revanche les cultivateurs de melons redoutent des conséquences à l'exportation.
•
Malgré le confinement et l'état d'urgence sanitaire, les différentes filières agricoles sollicités pour fournir à la population des produits frais, s'organisent. La récolte de la banane se fait normalement dans les champs, avec cependant quelques dispositions, comme des barrières autour des exploitations pour éviter les contacts exterieurs. De même la livraison en conteneurs sur les ports est maintenue jusqu'à nouvel ordre.
Même situation pour la récolte cannière. Là aussi en principe cette collecte ne nécessite que deux ou trois salariés sur les machines à couper ou à transporter, des salariés qui se tiennent en général à une distance de plusieurs mètres.
On écoute Patrick Sellin, Président de la Chambre d'agriculture qui explique les différentes modalités mises en place par le monde agricole :
Les choses se compliquent en revanche pour le melon. La profession en est à son moment le plus fort de sa récolte notamment à l'exportation vers l'Europe. Or au vu de la restriction concernant le transport aérien en gros porteurs, on risque la catastrophe économique pour cette filière.
On écoute Jean-Marie Gobardhan de Caraïbes Melonniers interrogé par Eric Rayapin :
Même situation pour la récolte cannière. Là aussi en principe cette collecte ne nécessite que deux ou trois salariés sur les machines à couper ou à transporter, des salariés qui se tiennent en général à une distance de plusieurs mètres.
On écoute Patrick Sellin, Président de la Chambre d'agriculture qui explique les différentes modalités mises en place par le monde agricole :
Patrick Sellin, Président de la Chambre d'agriculture
Les choses se compliquent en revanche pour le melon. La profession en est à son moment le plus fort de sa récolte notamment à l'exportation vers l'Europe. Or au vu de la restriction concernant le transport aérien en gros porteurs, on risque la catastrophe économique pour cette filière.
On écoute Jean-Marie Gobardhan de Caraïbes Melonniers interrogé par Eric Rayapin :
Jean-Marie Gobardhan