Fermées depuis le 14 mars dernier, les discothèques ne savent toujours pas quand elles seront autorisées à rouvrir. Les professionels de ces établissements nocturnes s'impatientent en voyant leur chiffre d'affaire plonger. Ils entendent désormais donner le la aux mesures d'accompagnement.
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Les portes des boîtes de nuit restent closes.
Finies les ambiances et les sorties en discothèque depuis le 15 mars dernier, date du début du confinement. Plus de 5 mois que ces établissements de nuit n’ont pu rouvrir leurs portes dans les mêmes conditions, Covid oblige.C’est aujourd’hui, une perte de 80% de leur chiffre d’affaire qui a été identifiée. Et les propositions d’accompagnement proposées par l’état, chomage partiel ou encore le fond d'indemnisation de 15 000 Euros pour les mois de Juin, Juillet et Août ne semblent pas les satisfaire.
SOS d'un patron en détresse.
C'est un vrai cri d’alarme que les membres de ce secteur d'activité ont poussé ce mercredi matin. Leur profession est au bord de l’asphyxie et aucune perspective de reprise d'activité ne leur est offerte. Leur avenir s'assombrit de jour en jour.
Des propositions
Pour autant, ces professionnels de la nuit veulent proposer d’autres alternatives pour éviter de sombrer complètement. Par exemple, une réévaluation de l’aide mensuelle du gouvernement plafonnée à 45000 euros sur trois mois, la suppression des dettes fiscales et sociales ou encore un plan d’exonération des charges sociales sur 8 ans.
Aujourd’hui, en France, ce sont déjà plus de 300 dépôts de bilan qui ont été enregistrés dans ce secteur d’activité.