Suite à la nomination, ce vendredi, de Jean Castex au poste de Premier Ministre, les réactions politiques en Guadeloupe sont nombreuses. A droite et chez les soutiens LREM, on salue cette décision. A gauche et chez les écologistes, c'est la confirmation d'un ancrage à droite du quinquennat Macron.
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Pour le Président de Région Ary Chalus, considéré comme proche de LREM, le changement de Premier Ministre correspond sans aucun doute à une volonté du Président de la République de donner "un nouveau souffle à la deuxième partie de son quinquennat". Il souhaite également plus de responsabilités pour le futur ministre des Outre-mer, qu'il voudrait voir désigné comme "MInistre des affaires ultramarines". Il est interrogé par Eddy Golabkan et Christian Danquin.
Guy Losbar, en tant que Président du GUSR, force politique proche également de LREM, le plus important est que le nouveau Premier Ministre et son gouvernement permettent à La Guadeloupe de "gagner en autonomie". Interview réalisée par Eddy Golabkan et Christian Danquin.
Pour Marie-Luce Penchard, Vice-Présidente de la Région et ancienne Ministre de Nicolas Sarkozy, Jean Castex, est évidemment "l'homme de la situation". Lui qui avait "remplacé Raymond Soubie, comme conseiller à l'Elysée".
Jean Castex "a toutes les qualités intrinsèques pour les fonctions de Premier ministre", estime Raymond Soubie, ancien conseiller de Nicolas Sarkozyhttps://t.co/1S8cEcSqzo pic.twitter.com/P8Ta5Br0oE
— franceinfo (@franceinfo) July 3, 2020
Les réactions à gauche
A gauche, Victorin Lurel, sénateur de Guadeloupe (PS) souligne dans un communiqué, que le remplacement d'Edouard Philippe "par Jean Castex, personnalité affable, appréciée et éminemment compétente, marque aujourd’hui la réaffirmation d’un cap libéral et conservateur. Une clarification politique désormais assumée par le Président de la République qui enterre par la même le tournant social et écologiste promis en deuxième partie de quinquennat."De son côté Michelle Maxo, représentante de Caraïbes Ecologie Les Verts, regrette également que le Président de la République n'ait pas entendu les voix des électeurs du 2nd tour des élections municipales."Le Président de la République renonce manifestement à changer de Cap."