La CIMADE, l’association de défense des migrants et des réfugiés, a présenté son rapport sur l’activité des centres et locaux de rétention administrative en 2018


Celui de Guadeloupe a vu passer 345 personnes, dont 52% ont été finalement conduit hors du territoire. L’association pointe du doigt de nombreuses dérives. Le régime d’exception qui prévaut chez nous en matière d’immigration, complique l’application du droit en faveur des demandeurs d’asile. Ainsi, elle dénonce le fait que, dans bien des cas, les demandeurs d’asile n’ont pas eu la possibilité de faire valoir leurs droits devant un juge administratif.