Après Hop et Transavia, c’est au tour d’une autre compagnie Française de l’annoncer : Corsair suspendra dès la semaine prochaine tous ses vols, sauf ceux à destination de nos régions.
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Fini le Canada, la Côte d’Ivoire, l’Ile Maurice et Miami, reporté le lancement de New York, à compter de la semaine prochaine, Cosair suspendra tous ses vols, sauf ceux à destination de la Réunion, de la Martinique et de la Guadeloupe.
Après avoir, dans un premier temps, annoncé l’arrêt de toutes ses rotations, la compagnie a précisé qu’elle maintenait les Antilles et l’Ile Bourbon, probablement en vertu du principe de continuité territoriale.
La quasi totalité des 1200 salariés sera mise au chômage technique à l’exception donc de ceux qui seront nécessaires au fonctionnement des rotations nous concernant.
Pas encore de date prévue de reprise d’une activité normale mais Corsair estime que les mois d’avril et de mai seront quasiment morts et que, si reprise il y a en juin, elle sera de toute façon lente, en raison du traumatisme des voyageurs.
En attendant sa trésorerie en prendra un coup, le chômage technique sera pris en charge par l’Etat mais pour le reste, Pascal de Izaguire, le président de la compagnie d'aviation, demande d’aller au-delà du simple report des charges. Il réclame d'ores et déjà des aides publiques sous forme de recapitalisation ou de prêt, ainsi qu’une exonération des taxes spécifiques au transport aérien durant au moins 6 mois. Il fustige également les recommandations européennes permettant aux passagers qui annulent leur voyage de se faire rembourser. Lui aurait préferé des reports de billets ou l’instauration d’avoir à l’impact financier moins lourd
Après avoir, dans un premier temps, annoncé l’arrêt de toutes ses rotations, la compagnie a précisé qu’elle maintenait les Antilles et l’Ile Bourbon, probablement en vertu du principe de continuité territoriale.
La quasi totalité des 1200 salariés sera mise au chômage technique à l’exception donc de ceux qui seront nécessaires au fonctionnement des rotations nous concernant.
Pas encore de date prévue de reprise d’une activité normale mais Corsair estime que les mois d’avril et de mai seront quasiment morts et que, si reprise il y a en juin, elle sera de toute façon lente, en raison du traumatisme des voyageurs.
En attendant sa trésorerie en prendra un coup, le chômage technique sera pris en charge par l’Etat mais pour le reste, Pascal de Izaguire, le président de la compagnie d'aviation, demande d’aller au-delà du simple report des charges. Il réclame d'ores et déjà des aides publiques sous forme de recapitalisation ou de prêt, ainsi qu’une exonération des taxes spécifiques au transport aérien durant au moins 6 mois. Il fustige également les recommandations européennes permettant aux passagers qui annulent leur voyage de se faire rembourser. Lui aurait préferé des reports de billets ou l’instauration d’avoir à l’impact financier moins lourd