Crash à la Dominique : des gendarmes de haute montagne envoyés en Martinique pour aider à récupérer les corps

Des gendarmes de haute montagne vont assister les équipes locales pour récupérer les deux derniers corps 11/02/2025
Des spécialistes de la haute montagne de la gendarmerie nationale arrivent ce mardi en Martinique pour aller participer aux opérations de récupération des corps de deux victimes d'un crash aérien sur l'île de la Dominique, a annoncé lundi le nouveau préfet Etienne Desplanques depuis Fort-de-France.

Des hommes du peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix seront "mis à disposition des autorités de la Dominique", a précisé Etienne Desplanques lors d'une rencontre avec la presse, en marge de son installation dans ses nouvelles fonctions.

La gendarmerie a précisé à l'AFP qu'un détachement de spécialistes montagne va apporter son assistance technique aux autorités locales. Ce détachement compte deux gendarmes du peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix, trois de l'Unité de coordination technique de Montagne (UCTM) et un du Centre national d'instruction au ski et à l'alpinisme de la gendarmerie (Cnisag), a détaillé la gendarmerie.

Cette unité spécialisée, l’élite de la gendarmerie dans les environnements de haute montagne, représente l’ultime espoir d’accès au site de l’accident en vue de restituer les corps des deux Martiniquais qui y ont perdu la vie à leurs familles. Dès leur arrivée à Fort-de-France, un briefing tactique sera mené afin d’évaluer les meilleures modalités d’action, en tenant compte des conditions météorologiques particulièrement sensibles. L’État fait tout ce qui est humainement possible pour rendre les défunts à leurs familles et s’associer ainsi à leur tristesse.

La préfecture de Martinique

L'avion de tourisme qui repartait de la Dominique pour rejoindre la Martinique avec quatre personnes à bord s'est écrasé le 26 janvier, peu après son décollage. L'appareil a été localisé sur un site particulièrement escarpé dans l'intérieur des terres. Deux corps ont été récupérés mais deux autres, qui sont toujours dans l'épave, sont hors d'atteinte des secours présents sur place.

"L'épave reste accrochée à une falaise verticale friable et végétalisée de plusieurs centaines de mètres de haut, au sein d'un massif rocheux éloigné et soumis à des conditions météorologiques difficiles", précisait la préfecture lors de sa dernière communication sur ce sujet, le 30 janvier.